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Pepone, enfin!

Publié le 25 janvier 2008 par Chrisos

Pepone Café, traiteur, trattoria, pizzeria.
10 rue Lepic, 75018 Paris.
Tél. : 01 42 55 80 15.

Pepone, cela fait un moment que veux y aller, d’abord, au début de l’été, puis en automne, malgré le changement de responsable de salle. Aude, qui reconnait qu’elle n’est pas experte ès pizza, en dit beaucoup de bien et renforce l’envie d’y aller! J’avais fait un repérage, lors de ma dernière expédition dans le 75018, mais je n’avais plus vraiment faim. Je trouve souvent mes vidéos pourries, mais il y a toujours pire que soi : la preuve!

Je retrouve David T (from London), un peu après 21h35. Il a pour l’instant une table dans la salle du fond (celle où s’étaient retrouvés Guilhem et ses amis, que j’avais envoyés en éclaireurs une dizaine de jours plus tôt : le contact était bien passé avec le patron, il se souvenait encore de lui). Seulement cette salle du fond est un peu glauque, déprimante. Les autres (Sophie, arrivant de Londres à la gare du Nord, Anne et Michael, finissant leur déménagement entre Garches et le 75015) ne sont pas encore arrivés. Tactique en deux temps, très sournoise, on sent bien que David est de la même trempe que Jérôme Kerviel : il sait ce qu’il veut (bosser au front office/avoir une table dedans, mais pas dans la salle du fond), et il manœuvre patiemment pour arriver à ses fins. De façon parfois un peu déroutante : nous prenons place dehors et abandonnons notre table dans la pièce des futurs suicidés. En relisant Aude, je m’aperçois qu’elle a emporté sa pizza, elle n’a pas eu à “subir” le cadre, pas désagréable, mais loin d’être enchanteur. Disons que le maitre mot est plutôt efficacité (un peu comme ce blog, je ne leur jetterai pas la première pierre) : grands présentoirs réfrigérés, caisse, coin cuisine et pizza (maison, bien sur!).

Dehors, la terrasse est chauffée, quand on est installé côté boutique, c’est bien, côté rue, c’est plus frais.

Sophie arrive entre temps et n’approuve pas vraiment le principe de dîner en terrasse à Paris un 25 janvier. Soit, David demande à avoir une place à l’intérieur (ouf, celles du fond ont été attribuées à des malheureux que l’on retrouvera dans les faits divers quelques jours après). 5-10 minutes après, une table (haute, tabourets hauts) pour 4 se libère. Ah oui, nous serons 5 (et pas plus, encore heureux), on joutera donc un tabouret. C’est assez basique et rustique, fourchette en inox, set de table et serviette en papier bordeaux, couteau à dents pour pizzas. En attendant Anne et Mike, David et moi prenons une birra moretti chacun (4€), alors que Sophie opte pour un verre de vin blanc (3,5€).

Une fois au complet, un peu serrés, nous commanderons assez rapidement : Nero d’Avola de Rapitala (19,5€, OK), une San Pellegrino (5,5€) et une carafe d’eau. Nous partagerons un antipasti terre (12€ ci dessous : roquette, légumes, penne, parmesan) et un antipasti di buffala (13€ : roquette again, tomates cerises, mozzarella). Globalement bon, frais, bien foutu, et assez copieux pour que ça mérite d’être partagé.

Arrivent ensuit les pizzas : Napoletana (11€) pour David, Regina (11€) pour Mike/Mika/Michael, Calzone (11€) pour Anne.

Pietro (12€ nom de l’ancien manager donc) pour moi. Trop salée, à cause de la charcuterie. La pâte est bonne, certes, mais ce n’est pas une raison pour avoir plus de 4 cm de bord (sans garniture). C’est dommage, à peu de choses près, elle figurerait en très bonne position dans mon classement. Là, on sent un grand potentiel (surtout après avoir goûté la regina, même tiède, de Mike), mais ma pizza à moi est un peu décevante! Dommage!

Sophie, qui doit bientôt faire le premier essayage pour sa robe de mariée opte pour une salade (qui semble avoir disparu de la note) : tomates cerises, parmesan, roquette, artichauts…

Le café crème d’Anne deviendra un cappuccino (4€), café à 2€. David tentera la tarte à la ricotta (6,5€), moyen selon l’intéressé. Deux petits canolis (5€) pour moi : les derniers de la journée, déjà préparés, mais depuis pas trop longtemps, puisque la pâte n’est pas un énorme poupou. Avec les doigts.

Un peu plus de 25€ par personne, plus personne n’avait faim. Cadre et quartier pas forcément archi-top (ah, marcher de Pigalle à la rue Lepic, toujours aussi haut en couleurs), mais de temps en temps, il faut changer un peu.
Bon rapport (qualité+quantité)/prix, service sympa et efficace, pizzas pas toutes aussi bonnes, c’est dommage, mais il y a du potentiel (éviter le trop salé une autre fois, prendre une pizza plus classique), et c’était globalement bien. À refaire.


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