Déminaaré Safiatou Bâ

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COMMENTAIRE D'IMAGES :

 Ce petit mot et quelques photos pour vivre ce printemps des poètes 2011 sur notre  blog, en ces temps de séisme et de tsunami qui endeuillent l’empire du Soleil levant.

Heureusement que les petits bonheurs individuels résistent et parviennent toujours à se frayer  des passages au milieu des désastres et des tragédies défiant ainsi les malheurs collectifs qui semblent couper le souffle du monde.

Des images et des photos diffusées dans  le net, cet outil qui réduit les cinq continents en un village planétaire, attestent de la noyade de certains pans des cultures dans le brouillard de la mondialisation. Un brassage scintillant  de couleurs et d’habitudes vestimentaires différentes !!!

Dans ce mariage d’une jeune nièce,  il est heureux de constater que le pagne tissé main et le boubou noir indigo, même relégués au second plan,  refusent de se laisser détrôner par l’inondation des tissus venus d’ailleurs ; tout comme le mil, appel à la prospérité et à l’abondance,  déversé sur la mariée, et la calebasse du gniiri au lait caillé, à défaut  du daandé guerlel (cou ou voix de la perdrix ?).

A toi Safiatou  Ba,  aujourd’hui épouse N’Diaye, Yoo alla fewnu, yoo alla laalndo,

A tes parents Amaadu Ba et N’deye Fall déjà évoqués dans GRIOTTE d’UN JOUR. Il y a certainement plus à dire. A présent, à toi la journaliste, mieux placée que moi, de l’exprimer un jour.

*L’une en plein labeur pour rendre belle la mariée; l’autre dans sa délicieuse souffrance pour être la plus de ce jour qui lui appartient

*Déminaaré: printemps