En train d'Alger, j'ai vu ma pure innocence
Je me suis rapproché de ma petite enfance
Mon coeur bat l'existence
Dans le creux de sa joue, rêve puissant m‘enfante
La fougère rose du sourire, sa voix m'enchante
Danse mon coeur, danse et chante
Son parfum inchangé, j'expire le passé
Déchire l'âme d'un beau bonheur trépassé
Corps laiteux teint massé
Je transpire la sphère, l'hiver en cristal
Blanche nature dans un flocon fin mistral
Pansé en neige plus pâle
Elle contempla mes yeux d'un souffle inconnu
J'ai chuchotais dans ses cheveux, à son cou nu
Bon vieux temps revenu
Mon baiser d'opium marque tes lèvres braves
Ton tilleul doit pas oublier nuits chaudes graves
Mes tendresses esclaves
Joue en gouttes sueurs frappent ses paupières
Poudres tièdes roulantes brulantes en pierres
T'oublier en prières
Vibrant ma peau mon corps, l'âme jusqu'à l'échine
Le plus pur amour dans mon étui en fleur fine
Une image divine