Un moyen-métrage sur les conséquences d’un ménage à trois

Voici un moyen-métrage qui date de la fin des années 90, sur les conséquences d’un ménage à trois : Six Months of Darkness, Six Months of Light (six mois d’obscurité, six mois de lumière – la subtilité du ce titre un peu longuet étant lié à la chute). Un plan à trois entre un homme et deux femmes, est un fantasme qui hante la gent masculine. Avec ce film, le réalisateur, Seth Jarrett (producteur TV spécialisé dans les évènements musicaux) nous livre une petite fable (certes un peu datée et qui ne montre pas grand chose) qui rappelle à ces messieurs que ramener quelqu’une d’autre dans son lit, n’est pas sans danger.

Pour ceux qui ne comprenne pas bien l’english, voici un petit résumé. Nous découvrons un couple qui se connaît depuis la fac. Se rendant compte, que leur mariage fonctionne mal, Julian (Jim Horigan) et Annie (Kelly Rutherford, connue pour son rôle de Lily van der Woodsen dans la série Gossip girl et qui a un faux air d’Elizabeth Mitchel tout à fait charmant) consultent une thérapeute et réfléchissent à un moyen de ravier la flamme. Julian, beau gosse, propose à sa femme, blonde sympa, de trouver une partenaire pour pimenter leur relation sexuelle. Annie accepte cette tentative. Julian ramène donc un soir une femme qu’il dit avoir trouvé dans un bar alternatif de la ville, une femme qui est une « part-time lesbian » (je ne me suis pas encore remise de l’expression). En réalité, cette partenaire sexuelle, Katherine (Soledad Bastiancich) est  la maîtresse de Julian. Elle accepte, sans conviction, cet arrangement pour le voir plus souvent. Après un premier essai concluant, puis un second, le couple retrouve son énergie. Annie, pour faire plaisir à son mari, prend même des billets pour un voyage en Alaska, lieu qu’il a toujours eu envie de visiter. Julian la prend de court et l’amène passer une semaine au bord de la mer. Annie ne dit rien de son projet de grand froid et des billet qu’elle a pris. Pendant cette virée amoureuse, Julian retombe amoureux de sa femme et parle même de faire des enfants. Il rompt avec Katherine. Six mois s’écoulent. Le couple semble s’être stabilisé. Annie hésite encore à se lancer dans la maternité. Un jour en faisant les courses, elle rencontre Katherine. Cette dernière, qui passe une journée de merde, est touchée par la gentillesse d’Annie. Les deux femmes se fréquentent d’abord amicalement et puis … Allez, faites un effort pour voir la chute.

Sans être un grand cas, ce moyen-métrage m’a touché pour un petit moment tout bête, celui où le côté amical glisse vers autre chose. Le réalisateur place un rapide montage des différentes rencontres entre les deux femmes (à partir de 20:26). Elles se retrouvent  notamment pour déjeuner et prennent le soleil près d’une fontaine. Katherine lance à Annie qu’elle la trouve belle, gênée, et s’ensuit un échange de caresses brèves tout à fait attendrissant (comme quoi pas besoin de montrer un gros baiser baveux pour toucher sa spectatrice). Bref, c’est mon cœur de guimauve qui s’exprime.
Enjoy!