Quinze étudiants rennais sont actuellement en échange au Japon. L’université se mobilise pour les faire rapatrier au plus vite
Les étudiants rennais « sains et saufs »
Lancée en 1967, l’idée d’un jumelage entre le Japon et la ville de Rennes avait surpris l’Europe. Mais cette alliance a permis des échanges réguliers d’étudiants : chaque année, 10 à 15 étudiants participent à des échanges, et une dizaine de collégiens et lycéens séjourne en famille, alternativement à Rennes et à Sendaï.
Plus que jamais, ce jumelage est d’actualité : actuellement, quinze étudiants rennais se trouvent actuellement au Japon, dont cinq à Sendaï, ville jumelle de Rennes, à proximité du site ou le séisme qui a lieu a causé une série d’explosions dans une centrale nucléaire de Fukushima. Ces élèves de Master 2 Management et administration des entreprises devaient entamer des stages en entreprise à Tokyo, dés avril. D’après de récentes nouvelles, ils seraient tous sains et saufs. À Rennes, 28 étudiants japonais suivent les cours du Cirefe, le centre international rennais d’études de français pour étrangers. L’université les informe quotidiennement et leur apporte soutien et écoute.
L’université demande aux étudiants de rentrer en France
Dans un communiqué, l’université demande le rapatriement immédiat des étudiants rennais :
« Au vu de l’aggravation de la situation au Japon et de l’accroissement du niveau de radioactivité, et prenant en compte les consignes données par l’IRSN, le Président de l’Université Rennes 2 demande instamment aux étudiants de Rennes 2, en séjour d’études au Japon, de rentrer en France. Conformément aux mesures de rapatriement qui ont été proposées, les étudiants doivent contacter directement, 24h/24h, Inter Mutuelles Assistance :
Téléphone : 00 33 5 49 75 75 75
E-mail : [email protected]
Numéro de dossier : F1E300496 »
Ouest France informe qu’une rencontre sur le campus de Rennes 2, avec l’ensemble des étudiants japonais du bassin rennais sera organisée la semaine prochaine par le Centre de Mobilité internationale de l’Université européenne de Bretagne.
Lauren Clerc