Todt voudrait conserver l'Australie

Le président de la FIA Jean Todt a fait part de sa volonté de conserver le Grand Prix d'Australie se courrant à Melbourne dans le calendrier de la F1, malgré les doutes qui planent au-dessus de l'événement depuis plusieurs années et qui se sont beaucoup intensifiés ces derniers mois.

Le maire de la ville de Melbourne, Robert Doyle, a en effet annoncé récemment ne plus vouloir organiser la course à cause des pertes financières qui sont de plus en plus importantes. Ainsi, le grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, submergé de nouveaux pays candidats, a laissé entendre que le contrat pourrait être cassé en avance. Cependant certains dirigeants de l'État australien de Victoria et certaines personnes directement impliquées dans l'organisation du GP se sont heureusement montrées plus favorables, tout comme Jean Todt.

« Je pense qu'il est très important d'avoir une course en Australie parce que l'Australie est l'une des plus grandes nations au monde. » a lancé Todt. « L'Australie a réalisé du très bon travail en association avec les personnes de la CAMS [Confédération australienne des sports mécaniques]. Ils ont fait de l'Australie l'un des meilleurs Grands Prix de la saison. »

Plus que défendre le GP d'Australie, Todt a même défendu l'actuelle ville hôte : « Pour organiser cette course, Melbourne est vraiment idéal. C'est un endroit sensationnel où les gens sont fantastiques et lorsque j'y suis arrivé hier, je me rendais compte à quel point cette ville était faite pour la Formule 1. »

Après cette intervention de Jean Todt, le grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, a tenu à préciser ses premiers propos. Il avait en effet déclaré sans hésitation et presque sans cœur qu'il casserait sans problème son contrat avec l'Australie si les organisateurs le désiraient. « L'Australie, c'est aussi important que Monaco. Et c'est le cas depuis un sacré bout de temps ! Personne n'aime l'idée que l'on perde l'Australie, ce serait comme mettre fin à un long mariage. Si le produit est trop cher pour eux, c'est quelque chose que nous pouvons comprendre. Mais c'est à eux de faire le choix ; lorsque le contrat viendra à échéance, s'ils le souhaitent, nous ne prolongerons pas. On ne veut pas forcer les gens à faire des choses qu'ils ne veulent pas faire. »