Cela fait plusieurs fois que je me retrouve en stage à travailler avec des personnes qui ne pratiquent pas de la façon qui est demandée, qui font la même technique mais d'une autre manière ou avec une autre optique.
Il est vrai qu'il est simple de tomber dans le réflexe de devoir lier les choses nouvelles à ce que l'on connait déjà. Cela permet de se rassurer et surtout de faire bonne figure devant notre partenaire qui à les yeux rivés sur nous. C'est surement aussi une question de niveau, celui qui ne voit pas, remplace les vides par ce qu'il connait je suppose.
Pour ma part, je préfère adopter complètement le point de vue du prof qui donne le stage pour bien comprendre sa manière de pratiquer. Cela me permet parfois d' apercevoir un nouveau point de perspective sur les techniques. Faire les liens avec sa propre pratique doit être fait chez soi, dans son dojo, son club... à ce moment nous sommes libres de faire nos choix.
Si on se déplace pour un stage nous devenons élèves et donc il faut agir de la sorte, vider sa tasse et absorber le plus possible de ce que le prof en face de nous a à nous offrir. Le travail d'appropriation doit être fait bien après le stage. J'attends un peu la même chose de mes élèves à chaque entraînement...
Stéphane Crommelynck du sakura dojo avait publié un article dans la même
veine, je vous invite à le lire aussi.