Suite à la mort d’un adolescent de 15 ans, un couvre-feu pour tous les mineurs non accompagnés a été mis en place mercredi soir à Asnières et Gennevilliers (92)
Des bandes rivales s’affrontent
Hier, à 20 h, sonnait la première nuit de couvre-feu pour les mineurs des villes d’Asnières et Gennevilliers (92) où s’affrontent des bandes rivales, sous haute surveillance policière. Une mesure radicale qui fait suite à la mort de Samy, un adolescent de 15 ans d’Asnières poignardé samedi soir par un petit groupe originaire du quartier rival du Luth de Gennevilliers. Le lendemain, un jeune homme de 22 ans a été roué de coups et poignardé dans le même quartier. Un autre jeune de 15 ans a lui aussi été victime de ces violences, trois jours après la mort de Samy. Face à cette avalanche de violence, les autorités réagissent.
L’amende sanctionnera ceux qui ne respectent pas la mesure
Ces rivalités entre bandes inquiètent fortement Sébastien Pietrasanta, le maire PS d’Asnières, et Jacques Bourgoin, son homologue PC de Gennevilliers. Ils ont rapidement pris cette décision « exceptionnelle ». 150 policiers ont été appelés en renfort, et les contrôles vont s’intensifier. Si un mineur est interpellé avec une arme, il sera placé en garde à vue. Si le couvre-feu, fixé de 20 h à 6 h, n’est pas respecté, le mineur sera aussitôt emmené au poste où ses parents devront venir le chercher et payer une amende de 38 €. La préfecture confie au Parisien que si l’amende n’est pas réglée, le jeune pourra être placé dans un foyer.
Lauren Clerc
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