Sophia : des premiers résultats satisfaisants (5/10)

Dans l’optique de la prise en considération optimale des patients, l’amélioration du recours aux soins recommandés dans le suivi du diabète présente une importance cruciale. C’est pourquoi l’Assurance Maladie associée aux mutuelles santé, a développé un processus de favorisation de l’accès aux soins dans le cadre du programme Sophia. A cet égard, il semblerait que les premiers résultats escomptés soient d’ores et déjà perceptibles, ce qui confirme pleinement l’intérêt de l’intervention conjuguée des mutuelles santé et de l’Assurance Maladie en matière de santé. Or, il convient de souhaiter que ces résultats positifs recueillis par l’Assurance Maladie et les mutuelles santé soient de nature à inciter les pouvoir public à les associer de manière plus accrue dans la prise de décision à vocation médicale.

Dès lors, les marges de progrès dans ce domaine sont importantes car seuls 31% des patients diabétiques français bénéficient du suivi préventif recommandé alors qu’ils sont 40% en Allemagne, 67% en Grande-Bretagne et 39% au Canada, selon une étude internationale menée par le Commonwealth Fund en 2008. Le respect des recommandations de suivi du diabète constitue donc un enjeu important. Les premiers résultats de l’évaluation montrent une amélioration nette du suivi de plusieurs recommandations au sein de la population sophia entre 2008 et 2009 et, dans une moindre mesure, dans la population des non-adhérents : consultation ophtalmologique, électrocardiogramme (ECG), dosages sanguins, hémoglobine glyquée, LDL cholestérol, suivi des marqueurs rénaux (cf tableau page suivante). Par ailleurs, me recours à la visite ophtalmologique annuelle augmente de + 4,48 points chez les adhérents, contre + 0,27 point dans la population témoin, entre 2008 et 2009, soit un écart de plus de 4 points Pour l’électrocardiogramme, cette progression est de + 4,9 points contre + 1,7 dans la population témoin, soit une différence de 3,2 points. Le suivi des marqueurs rénaux s’améliore également davantage chez les patients sophia.