Vous, les Minipouces

D’autant que je me souvienne, je n’ai jamais vraiment complexé d’être petite. Peut-être à l’époque de l’école, où chaque attribut physique est sujet à moquerie ; mais j’ai largement plus été vexée à cause des remarques sur ma maigreur (à m’en rendre malade d’ailleurs) et beaucoup plus embêtée à cause de mon nom de famille.

De toute façon, je n’aurais pas aimé être grande. Pour moi, être grande ça n’est pas assimilé aux mannequins élancées, c’est plutôt associé à un physique de camionneur, ne me demandez pas pourquoi. Et puis, c’est bien plus pratique pour rencontrer des garçons : pas besoin de se demander si la « taille » va posez problème (pour eux par contre, c’est parfois problématique ^^ ) ou si je dois porter ou non des talons.

Quand vous êtes petites, les mecs se sentent forts à vos côtés (une impression, je vous rassure). Vous pouvez largement jouer sur le côté « petite chose fragile » pour vous attirer leurs bons sentiments et les manipuler comme il se doit.

Je n’ai jamais l’impression de devoir lever la tête vers mon interlocuteur, question d’habitude je pense. C’est juste chiant pour s’habiller (petite et mince = petit 34 pendant des années) (plus maintenant je vous rassure) et se chausser (je fais du 34, THE galère). Et puis, ma taille va avec mes proportions corporelles : petit nez, oreilles minuscules, 85B à peine, poignets et chevilles d’anorexique… Imaginez si j’avais fait plus d’1m65…

Et ça va avec mon personnage. Même si ça me gonfle qu’on me donne 18 piges au lieu de mes presque 28, j’aime être la femme-lolita, la minuscule fée, celle a qui on donnerait le Bon Dieu sans confessions. J’ai appris à utiliser cet aspect physique avec intelligence et à prouver que ma personnalité est loin d’être celle d’une gamine. Pouvoir me jouer des gens qui ne connaissent pas, ça m’éclate !

Et chez vous, la taille ça compte ?