Il suffit d’un départ
Le présent est déchiqueté par ton absence. Tu t’es échappée dans la lumière, et je me retrouve seul face au miroir de la mémoire.
Il suffit d’un départ, et le temps, à nouveau, me martèle ses droits. Le rappel est cruel : les douleurs sont inscrites dans le rouge des yeux et dans les rides qui martyrisent mes velléités d’innocence et d’insouciance. Aucune illusion n’est possible.
Il suffit d’un départ, et la lune grise me refuse le mensonge espéré.
Je ne suis plus de ton monde. Je ne suis plus de mon monde.
En ton absence, j’appartiens au néant.