Selon les chiffres fournis publiés cette semaine par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), 10 000 postes ont été supprimés à l'hôpital en 2008 et 2009, Cette tendance s’est poursuivie en 2010 et ne semble pas devoir s’arrêter.
Le Parti socialiste condamne avec fermeté cette politique de fragilisation du service public de santé, qui aboutit à la dégradation des conditions de prise en charge des patients et des conditions de travail des personnels hospitaliers. En s’attaquant à l’hôpital public, le gouvernement s’attaque à la fois à l'égalité d'accès aux soins et à l’excellence de la médecine française. La poursuite de cette logique menace à court terme notre système de soins. Le Parti socialiste appelle à une politique hospitalière renouvelée et volontariste qui s’articule autour de trois exigences : - réaffirmer les missions de service public de l’hôpital, dont les missions d’excellence thérapeutique, d’enseignement et de recherche, de solidarité doivent être pleinement reconnues, ce qui passe par l’abandon de la convergence entre les établissements publics et privés ; - recentrer l’hôpital sur ses missions essentielles, ce qui passe par une meilleure articulation avec la médecine de ville ; - améliorer le dialogue social avec l’ensemble des personnels hospitaliers, dont le travail doit être mieux reconnu. Le Parti socialiste soutient les mouvements engagés pour la défense de la spécificité de l’hôpital public et appelle à conforter ce pilier essentiel de notre système de santé.