Les Égyptiens ont commencé à voter dans le cadre d’un référendum sur des amendements à la constitution, afin d’assurer des élections législatives et présidentielle libres et justes, dans le courant de l’année.

Ils doivent dire « oui » ou « non » à un ensemble de neuf amendements à la constitution, qui a été suspendue le 13 février par le Conseil suprême des Forces armées.
Au total, 16.000 juges et membres de la magistrature sont mobilisés pour superviser le processus, alors que 36.000 soldats sont déployés, en plus de la police, pour assurer la sécurité autour des bureaux de vote.
Un taux de participation élevé est attendu, alors que le gouvernement s’est engagé à assurer la transparence et l’équité du référendum.
Selon les amendements proposés par une commission de juristes désignée par le Conseil suprême des Forces armées, le mandat présidentiel doit être ramené à quatre ans, contre six jusqu’ici. Par ailleurs, le président ne pourra pas exercer plus de deux mandats, ceux-ci étant actuellement illimités, et le chef de l’État devra nommer un ou plusieurs vice-présidents 60 jours après son investiture.
Les modifications proposées stipulent également la suppression des restrictions sur les qualifications des candidats présidentiels et prévoient que les élections doivent être menées sous surveillance judiciaire.