Lapidées en Afghanistan et en Somalie, battues en Iran et violées en République démocratique du Congo, les femmes aujourd'hui sont victimes de plusieurs atrocités à travers le monde et souffrent de la cruauté des hommes.
Les statistiques concernant la violence à l'égard des femmes sont épouvantables. D'après le rapport de l'ONU, la violence faite à la femme est un problème universel et elle peut avoir différentes formes : physique, sexuelle, psychologique et économique que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de leurs maisons. Même les pays dits avancés n'y échappent pas.
Et au moins une femme sur trois dans le monde a été battue d'après le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon, forcée à avoir des relations sexuelles ou maltraitée d'une autre façon au cours de sa vie. Aujourd'hui, la plupart des états reconnaissent leur responsabilité de protéger les femmes de la violence, mais la réalité sur terrain est tout autre.
Brisons le silence en cette journée du 8 marsMalgré que l'opinion internationale soit informée de la situation des femmes dans le monde, les violences faites à ces dernières restent pour la plupart de cas impunies à ce jour. Raison pour laquelle disons que la femme ne doit pas se taire mais débattre et résister pour enfin retrouver sa dignité.
C'est dans cette optique que plusieurs manifestations sensibilisatrices des femmes seront organisées en ce jour mémorable dans la capitale mondiale du viol, pour ne pas dire en République démocratique du Congo où un grand nombre de femmes ont été victimes d'agressions sexuelles.
" De récentes études ont montré que les femmes ont plus de chances de sortir saines et sauves d'une tentative de viol si elles se débattent que si elles pleurent ou supplient leur agresseur "
A travers le monde, plusieurs femmes sont violées, battues ou abandonnées par leurs maris, il leurs faut élever toutes seules les enfants. D'un autre côté, nombreuses sont discriminées.
A la question de savoir pourquoi tant de profanations à l'égard de la race féminine, l'une des raisons majeures est que le sexe et la violence envahissent les écrans de télévisions et du cinéma, la radio, les journaux, les magazines et les affiches ( ...). En quelque sorte, les gens ne font plus que pratiquer ce qu'ils ont vu et entendu.
La lutte appartient à nous tousPrésentement c'est une femme congolaise qui est violée, une somalienne lapidée ou bien encore une iranienne battue. Si nous ne nous impliquons pas dans la lutte contre les violences féminines, demain ce sera peut être notre propre sœur, mère ou épouse qui en sera victime.
Sans plus tarder et tous ensemble, travaillons pour un monde réellement juste en dénonçant tous les auteurs des crimes commis contre les femmes dans notre environnement ou bien pendant les conflits armés.
Grâce à cet article, la communauté " Jeunes Congolais " rend hommage à toutes les femmes du monde et se fait l'un des défenseurs de la liberté et du développement de la femme.