Le mourant perd l’usage de la parole.
Le mouru est gagné par la vie du silence.
Mourir c’est reverdir.
La proximité de la mort réveille en nous
l’immémoriable mémoire du silence.
La verdeur de la mort est l’ultime secret du silence vivant.
L’intensité du silence a toujours lieu sans voix
comme la non-pensée: court-circuit
entre joie de l’être et splendeur du néant.
(Michel Camus)