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"Pourquoi je suis favorable à l'épreuve pratique de Mathématiques en Terminale S " Par Olivier Leguay

Publié le 30 janvier 2008 par Guy Marion
1) Il faut bien commencer quelque part pour introduire la manipulation des logiciels de représentation et de calcul en mathématiques. En France, ce quelque part s'appelle invariablement le baccalauréat, lorsque les changements ne se font pas par une inflexion naturelle des pratiques d'enseignement.
2) Les acteurs mathématiques doivent se confronter dans le débat à la représentation qu'ils ont et qu'ils donnent de leur discipline. Le monde numérique, les logiciels et l'ordinateur deviennent aujourd'hui pour les mathématiques de nouveaux supports et de nouveaux instruments comme le furent, par exemple, en leur temps, les chiffres écrits qui ont succédé aux abaques, non sans résistance et douleur. Le calcul n'a pas disparu pour autant, il a simplement changé de forme! Il a encore muté de nos jours avec la généralisation de l'informatique, du logiciel, des supports et des
modes de représentation et de calcul.
3) Les acteurs mathématiques doivent aujourd'hui se poser la question de la place des mathématiques, dans la science et plus particulièrement à coté et au sein de l'informatique. Dans la société actuelle, mathématiques et informatique deviennent difficilement séparables. Les mathématiques ont propulsé l'informatique qui elle même alimente les mathématiques en nouveaux et difficiles problèmes à résoudre. L'union doit donc être officialisée sous peine de voir disparaître à moyen terme dans l'enseignement l'une des deux disciplines, et il n'est pas difficile de savoir de laquelle il s'agira !....
La suite ci-dessous:
pourquoi-je-suis-favorable.pdf

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