Depuis quelques temps j’entends beaucoup parler de « Groupon », nouvelle start up à la valorisation en bulle.
Pour une fois cette start up gagne beaucoup d’argent. Chiffre d’affaires de 760m$ après deux ans d’exercice. Son principe consiste à constituer un groupe d’acheteurs pour un bien en solde (rabais de plus de 50%). Groupon prend 50% du prix de vente. Ce qui fait que ce qui est vendu avec un discount de 90% rapporte 5% de son prix facial au vendeur.
Contrairement à Facebook and co, ce serait un métier qui demande une grosse équipe (d’autant plus que l’activité est locale). En tout cas, l’avantage concurrentiel paraît faible, et il n’est pas dit que les clients de Groupon aient envie de renouveler l’expérience fréquemment.
Dans l’histoire de Groupon, le plus intéressant est peut-être ce qu’elle laisse voir de la capacité de l’Amérique à exploiter d’infimes niches et à les vider de leur substance. Il semblerait d’ailleurs qu’elle ait commencé lorsque l’ancien patron du fondateur de Groupon a découvert que ce dernier mettait aux enchères des pizzas et lui a proposé 1m$ pour développer son idée…
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