Lundi, les lecteurs du journal le Quotidien n'ont pu trouver en kiosque leur journal et pour cause. A minuit, le système informatique est tombé en panne, il n'a pu être remis en route à temps. La semaine dernière, une grève a paralysé le journal, lundi. Suite à l'annonce du licenciement de sept personnes, les salariés ont rédigé une motion d défiance contre l'actuel directeur général Thierry Benbassat. La motion pointait l'ensemble des erreurs commises depuis quatre ans. Un item portait sur l'absence d'investissement dans l'entreprise et le maintien du système Sun qui permet aux journalistes de taper leurs textes et mettre en page le journal. Ce système, vieux d'une dizaine d'années, vient de rendre l'âme. Bon marché i coute cher.
Dans la même temps, La Lettre de l'océan Indien a commenté les difficultés du Quotidien. bien réelles : "Les pertes du journal pour 2010 seraient légèrement inférieures à un million d'euros, suite à une baisse des ventes depuis quatre ans (environ 10% en 2010) et à une forte contraction des recettes publicitaires. Néanmoins, des journalistes mettent en cause les ponctions effectuées sur les bénéfices du journal par les nombreuses sociétés prestataires de services qui appartiennent à la famille du fondateur" peut-on lire dans l'article consacré au sujet. "Des dizaines de sociétés de CKC et de sa famille sont des fournisseurs ou prestataires du Quotidien. Ainsi, la société SPR facture 1,2 million € ses prestations comptables et administratives annuelles au journal, tandis que d'autres sociétés fournissent le papier et l'impression. Même les 10 000 € par an payés pour louer le parking des journalistes tombent dans l'escarcelle d'une société de CKC. Tout comme la location du matériel des photographes auprès de Photinvest, une autre société de CKC. Ces multiples facturations internes au groupe, peu transparentes, sont le principal objet des critiques des salariés"
La transparence et les affaires, ça ne va pas bien ensemble.
Le Pirate