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"Love and Lies" (Private Practice - 4.16)

Publié le 21 mars 2011 par Shoone

Private Practice: 4.16 Love and Lies

Mais quelle mouche pique donc Private Practice en fin de saison? Le constat est là, chaque année, à cette même époque, la série flanche et ce depuis sa 2e saison. Et le schéma semble se répéter cette année avec cette absurde idée de triangle Naomi/Addison/Sam. Une idée qui ne va faire qu'empirer dans cet épisode. Parce que, comme si les choses n'étaient déjà pas assez compliquée, il a fallut qu'on fasse revenir Fife l'ex-prétendant de Naomi. Dans le même temps, Sam se met dans la tête qu'il peut reconquérir Naomi. Un peu rapide et gonflé ce retournement de veste. C'est pas mieux du côté de Naomi qui après avoir foutu la merde, disons ce qui est, se la joue diva en faisant la fine bouche avec les 2 hommes qui la courtisent. Mais le pompom, c'est qu'elle blâme le cabinet pour être rongé par le mensonge et la tromperie... c'est carrément l'hôpital qui se fout de la charité. Heureusement, si on a de la chance, on aura plus à le supporter très longtemps. C'est en tout cas ce que suggère les dernières paroles de cet odieux personnage, laissant à penser que son départ est imminent. Tant mieux, on la retient pas. Son départ permettrait d'ailleurs à la série de se sortir du piège dans lequel elle s'est elle-même poussée en la faisant re-succomber à Sam. Au milieu de tout ça, Addison est étrangement en retrait alors que c'est d'elle surtout qu'on attend une réaction. Au final, on ne sait même pas si elle a compris qu'il se tramais quelque chose entre Naomi et Sam. Bref, sa position dans cette histoire était plutôt bizarre. Le retour de la belle rousse après un épisode se fait donc sans éclat, celle-ci revenant même un peu éteinte. Remarquez, elle avait quand même une excuse, sa mère étant récemment décédée, il fallait bien qu'elle passe par une phase de deuil. Je suis bien content d'ailleurs que la série ne l'ai finalement pas évité comme le pouvait laisser à craindre la récente absence du personnage. ça aurait pu être plus aprofondi, certes, mais pour ce qui a été fait, c'était déjà pas mal. C'était émouvant, sans être trop poussif non plus, notamment grâce au recours à l'humour qui a allégé la chose. Bon heureusement, on en a pas trop abusé non plus, ce qui serait devenu assez grotesque.

Toujours dans une idée de légèreté, on a sinon Violet qui cherche la parfaite photo d'elle pour illustrer son futur bouquin. Bon, si je reconnais que ça a donné lieu à quelques scènes comiques sympas, notamment avec Sheldon qui en a marre d'être le "boyfriend non-boyfriend" à qui toutes les femmes viennent se confier, il faut aussi avouer que cette histoire de bouquin commence sacrément à traîner non? Et puis franchement, elle sert surtout d'intrigue bouche-trou j'ai l'impression. Vivement qu'on passe à autre chose... Pour conclure, quelques mots sur les cas de la semaine, au nombre donc de deux. Le premier, très classique, mettait un scène le traditionnel couple prêt-à-tout pour enfanter et posait les éternels problèmes d'éthique traités par la série. Au final, à part un petit parallèle avec Addison, réactivant son son envie d'enfant et un renforcement du couple Cooper/Charlotte, ça ne présentait que peu d'intérêt. En revanche, Amelia et son amie atteinte d'Huntington c'était bien plus intéressant. Bien que parfois assez prévisible et maladroite, l'intrigue s'est révélée assez touchante, permettant à Caterina Scorsone de prouver qu'en plus d'être un bon élément comique, elle a certain don pour l'émotion. Maintenant, faudrait vraiment penser à faire autre chose que la coller à des éternelles affaires médicales isolées du reste, elle mérite mieux que ça.


En conclusion, c'est un épisode en demi-teinte pour Private Practice où partie médicale comme partie relationnelle s'avèrent plutôt mittigées, avec des développements pas très inspirés et parfois assez incongrus. Heureusement, on a pu compter sur Kate Walsh et Caterina Scorsone pour sauver quelques meubles. Espérons maintenant que les auteurs se ressaisissent et mettent un terme à la malédiction de la fin de saison ratée.


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