Dans une conférence de presse donnée juste après sa rencontre avec le président chilien Sebastian Pinera, Barack Obama a reconnu que les relations passées entre Washington et ses voisins du sud avaient été parfois difficiles et troubles: " Il y a eu des moments très difficiles et tumultueux entre les Etats-Unis et les pays d'amérique du sud où nous avons notre part de responsabilité. Il suffit de regarder ce qui a pu se passer au Chili avant la dictature de Pinochet."
Cette visite au Chili du président américain est quelque peu éclipsée médiatiquement par les actions militaires menées par l'ONU contre le colonel Kadhafi en Libye. Obama a tenu à rappeler les liens forts qu'il souhaitait créer sur tout le continent latino-américain: "Il n'y a pas de lien plus fort entre les Etats-Unis et l'amérique latine. Avec le Chili, c'est un échange qui s'effectue dans les deux sens car le Chili peut aussi apporter beaucoup aux Etats-Unis."
Barack Obama a dressé de nombreux louanges envers "un pays qui est passé d'un régime militaire à une démocratie stable. Le Chili doit être un exemple pour les pays arabes et du Moyen Orient. Je ne peux pas rêver d'un meilleur endroit que le Chili pour vous annoncer que mon pays est entré dans une nouvelle ère de partenariat avec toute l'amérique latine."
Un discours qu'a semblé apprécier le président chilien Pinera, avec cependant un léger bémol puisque Pinera a rappelé à Obama que le Panama et la Colombie étaient toujours en attente de conclure un accord de libre-échange économique avec les Etats-Unis, demandant à Obama de respecter sa promesse.
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