Mon programme pour 2012

Une étudiante interpelle les futurs candidats à la Présidentielle

Bourses : Elles doivent être calculées sur la base des revenus de l’étudiant, et non sur ceux de ses parents.

La plupart d’entre nous vivent dans leur propre appartement ou dans un logement Crous. Nous en payons nos loyers avec nos bourses, pas avec le salaire de nos parents.

Je paye un loyer mensuel de 420 €, j’ai 60 € de frais de cantine par mois, 50 € de facture EDF-GDF, 25 € de téléphone… Pourtant ma bourse ne s’élève qu’à 460 euros par mois. Je n’ai même plus d’argent pour financer mes frais scolaires. C’est une honte.

Pire : dès le 20 de chaque mois, je suis à découvert. Le temps que les bourses soient versées pour que je puisse le combler, les paiements du mois suivant se mettent en place. Conséquence : chaque mois, mon déficit se creuse.

La précarité des étudiants est un problème grave, auquel il faut remédier. Nous avons besoin d’argent pour construire notre avenir.

Débouchés pour les jeunes diplômés : Nous avons besoin de formations adaptées

Je suis originaire des Alpes-Maritimes (06). Mais je fais mes études dans le Pas de Calais (62). Il y a une grande différence en ce qui concerne l’intégration des jeunes dans le monde du travail. Dans le Pas de Calais, on recherche des agriculteurs, des transporteurs, des restaurateurs… mais rien d’ouvert aux jeunes qui font des études longues et qui n’ont pas de diplômes professionnels tels que des CAP vente ou restauration….

Même les chaînes de restauration rapide n’emploient plus de jeunes, sous prétexte qu’elles n’ont plus de poste à pourvoir.

Les étudiants ont besoin de formations adaptées pour construire leur avenir.

Johanna Feraud