N'en déplaise à mes amis écologistes, le CD et le DVD bio n'exitant pas encore, je vais de temps à autre me ravitailler à la FNAC. Me promenant ce soir dans les rayons, j'entends du bruit. Ce qui signifie généralement que quelqu'un essaie de faire de la musique dans le forum. Attiré comme les autres, je me dirige donc vers cette source sonore. Sur scène, trois guitaristes et un batteur.
Si l'on dit que parfois la valeur n'attend pas le nombre des années, force est de constater aussi que parfois le nombre des années n'altère pas la valeur. Tel est manifestement le cas de l'invité du jour, Elliott Murphy. Cet auteur compositeur interprète écrivain américain est né en 1949 dans l'Etat de New-York aux Etats-Unis. Très jeune, il part pour l'Europe qu'il parcourt dans tous les sens pour jouer de la musique.
Comme tous les autres, sa musique dynamique m'empêche de partir. Je décide donc de m'asseoir. Et là, plus moyen de me relever, impossible de m'arracher à son charme qui envoûte un public de jeunes de 20 à 70 ans. J'ai ainsi le temps de découvrir ses autres talents cachés à première vue : bon jeu d'harmonica, usage d'un français correct pour s'adresser aux spectateurs, langue qu'il a eu le temps d'apprivoiser depuis son installation définitive à Paris en 1989.
De toute évidence, son répertoire folk rock joué de manière énergique a comblé celles et ceux qui sont restés jusqu'au bout et l'ont ovationné à la fin de sa prestation.
Voilà, c'était un mardi soir, ce mardi soir, à Lille.