Sur les collines de papier
Les lettres sont mouillées
Les averses passées
Les ont détrempées
Ils ne restent que des dessins
A offrir au mirage du destin
Les rivières ont débordé
Et les mots ont été ballotés
Dans les flots déchainés
Puis se sont noyés
Dans l'amer regret
Où il se sont jetés
Une à une les petites phrases
Perdent de leur superbe, de leur emphase
Quand s'éteint Celle qui m'embrase
Nos âmes se perdent en anaphase
Dans un déchirement d'extase
Quand s'éloigne l' isomérase
Dans un mouchoir de papier
L'encre s'est mouchée
Puis lentement s'est figée
Dans un point finalement oublié
Ta majuscule viendra peut être réveiller
L'été qui n'en fini pas de s'éloigner