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Mais où est le X Factor de X Factor ?

Publié le 23 mars 2011 par Poclatelephage
J'essaie en vain de cerner le problème de « X Factor » depuis ce matin et j'ai eu une sorte de révélation en me lavant les mains (telle Ponce Pilate). Ce qu'il manque à « X Factor », c'est justement un « X Factor ». L'émission n'est pas déplaisante mais un rien gentillette...
Mais où est le X Factor de X Factor ?
J'avais apprécié la semaine dernière son ton un rien décalé et son rythme assez trépidant, mais hier soir ça me paraissait déjà du déjà vu.
Durant la première demi-heure, je me suis demandé si « X Factor » n'était pas le premier télé-crochet bêtisier assumé qui n'accueille que des candidats gags, des Gomez à « The eyes », deux jumeaux vaguement incestueux à qui le jury a interdit de chanter « tu es mon autre », et je le remercie, en passant par Noëlla, la mamie de 77 ans toute fière de se rendre à son premier casting qui fait pouffer le jury tant elle est fausse, mais il a fallu revenir aux choses sérieuses et là j'ai commencé à m'ennuyer ferme.
On nous parle beaucoup du fameux « X Factor », les candidats dans la file d'attente le font bien avec leur bras, mais parfois les choix du jury laissent le téléspectateur légèrement dubitatif. Si certains candidats sont vraiment bons : les Cassandre, Matthew l'anglais recalé dans l'homologue d'Outre Manche du programme, Matthieu, le conseiller bancaire et même Bérénice, la rockeuse bretonne. D'autres, comme Audrey qui n'a pas formidablement chanté « Torn » de Natalie Imbruglia, sont retenus sans qu'on saisisse bien qu'elle est leur (incroyable) talent.
La mayonnaise a donc du mal à prendre ou les blancs à monter en neige fermement pour avoir recours à des métaphores dignes de « Top chef » et pour une fois ce n'est pas la faute du jury, qui est vraiment bon et efficace à l'écran. Véronic Dicaire joue bien son rôle d'anglo-saxonne expressive en proférant des « oh my god » et en grimaçant à tout va. Christophe Willem est épatant avec son enthousiasme et avec sa gaité (….) communicative. Les jeux de mots de Henry Padovani, qui ont eu le droit à un magnifique zoom histoire de nous distraire un peu des performances des candidats, me font rire, et j'apprécie l'expertise de l'homme aux yeux mi-clos qui a dégotté Christophe Maé et qui s'est cru trahi par le Sud, Olivier Schulteis.
Mais voilà, on s'ennuie ferme devant ces castings et on en viendrait presque à regretter l'émission défunte de l'an dernier.

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