N'ayant pas joué au premier volet malgré le fait qu'il m'ait fait de l'oeil pendant longtemps, j'étais impatient de tester ce nouvel épisode de l'un des "rares" MMO typé courses de voiture (en tout cas sur console, le PC ayant un peu plus de concurrence dans ce domaine).
C'est donc avec enthousiasme que j'ai connecté mon G27 et que je me suis lancé dans l'aventure.
Le scénario (si on peut l'appeler comme cela) est assez édifiant puisque de simple voiturier, vous êtes propulsé, on ne sait pas trop comment, pilote de course au sein d'une télé-réalité. Tout est possible avec la télévision mais même pour Ibiza où le jeu se déroule, je trouve que ça fait gros mais passons, ce n'est certainement pas le plus important.
Après avoir goûté à une belle Ferrari rutilante, vous revenez vite les pieds sur terre avec un modèle plus "commun" mais qui a quand même une bonne pèche, idéale pour obtenir ses premières licences et débloquer les courses et autres missions du jeu. La variété et le nombre des activités est certainement le point fort du jeu. Impossible de s'ennuyer, il y a toujours quelque chose à faire ou à débloquer. Depuis les courses classiques, les temps à battre, les missions taxis, les championnats et bien d'autres jusqu'au simple gain de cash lié à votre maitrise de la conduite dans le mode conduite libre, Ibiza déborde de choses à faire et une fois la deuxième île débloquée (Hawai), vous ne saurez plus où donner de la tête.
Si le "solo" et la progression par niveau type MMO est déjà une grande réussite en soi, le multi est également très bien pensé. Depuis la course à l'improviste déclenchée d'un appel de phare à des modes beaucoup plus compétitifs, le multi rend la durée de vie de ce jeu quasiment infinie. Rajoutez à cela un nombre absolument incroyable de voiture à acheter et vous pouvez être certain que le collectionneur de belles bagnoles sera aux anges.
Malheureusement, le tableau n'est pas parfait et toutes ces qualités sont contrebalancées par une conduite disons un peu "batarde", à la fois Arcade et Simulation. Enlever les aides à la conduite permet d'obtenir un comportement plus sain de la voiture ou en tout cas plus constant mais cela restera de toute façon très loin d'une simulation pointue.
C'est d'autant plus dommage que malgré les heures de conduite accumulées, on n'a jamais vraiment l'impression de bien contrôler la voiture. On a beau piloter avec brio et prendre 300 mètres d'avance sur tous les concurrents IA, on n'est jamais à l'abri d'un retour soudain de "simulation" dans les dents et d'un plantage lamentable dans un palmier. Si on rajoute que les circuits "en ville" sont essentiellement de longues lignes droites entrecoupées de virages à angle droit, on comprend vite que le plaisir de conduite en prend un coup. Donc, si vous recherchez un plaisir de conduite poussé, ce n'est pas TDU2 qui vous satisfera.
Conclusion
Nous sommes face à un jeu très difficile à noter car d'un côté, on a sans doute ce qui se fait de mieux en matière de MMO automobile avec deux îles gigantesques, des missions à foison, un multi de grande qualité et d'un autre côté une impression de conduite bancale qui ne permet pas de s'amuser pleinement. Rajoutons encore que, en dehors des voitures (visuellement très impressionnantes), les graphismes sont parfois décevants pour une Next Gen.
TDU2 n'aura pourtant pas de mal à trouver son public : celui des fondus de compétitions en ligne et les collectionneurs de voitures virtuelles. Par contre, les amateurs de simulation ou de pilotage précis auront plus de mal à adhérer au jeu. Enfin, reconnaissons que le côté MMO fonctionne à merveille car vous êtes en permanence tenté de passer le niveau suivant, ce qui, je le reconnais, a beaucoup contribué à réduire la longueur de mes nuits pourtant déjà courtes.
Ma note : 6/10
Exceptionellement, pas de petit mot d'Aelya sur ce jeu, celle-ci étant "pour une fois" cohérente avec sa nature féminine puisque les jeux de course de voitures ne l'ont jamais attiré (sauf Mario Kart ;-) ) et elle serait bien incapable de donner une note à ce jeu.
N'ayant pas joué au premier volet malgré le fait qu'il m'ait fait de l'oeil pendant longtemps, j'étais impatient de tester ce nouvel épisode de l'un des "rares" MMO typé courses de voiture (en tout cas sur console, le PC ayant un peu plus de concurrence dans ce domaine).
C'est donc avec enthousiasme que j'ai connecté mon G27 et que je me suis lancé dans l'aventure.
Le scénario (si on peut l'appeler comme cela) est assez édifiant puisque de simple voiturier, vous êtes propulsé, on ne sait pas trop comment, pilote de course au sein d'une télé-réalité. Tout est possible avec la télévision mais même pour Ibiza où le jeu se déroule, je trouve que ça fait gros mais passons, ce n'est certainement pas le plus important.
Après avoir goûté à une belle Ferrari rutilante, vous revenez vite les pieds sur terre avec un modèle plus "commun" mais qui a quand même une bonne pèche, idéale pour obtenir ses premières licences et débloquer les courses et autres missions du jeu. La variété et le nombre des activités est certainement le point fort du jeu. Impossible de s'ennuyer, il y a toujours quelque chose à faire ou à débloquer. Depuis les courses classiques, les temps à battre, les missions taxis, les championnats et bien d'autres jusqu'au simple gain de cash lié à votre maitrise de la conduite dans le mode conduite libre, Ibiza déborde de choses à faire et une fois la deuxième île débloquée (Hawai), vous ne saurez plus où donner de la tête.
Si le "solo" et la progression par niveau type MMO est déjà une grande réussite en soi, le multi est également très bien pensé. Depuis la course à l'improviste déclenchée d'un appel de phare à des modes beaucoup plus compétitifs, le multi rend la durée de vie de ce jeu quasiment infinie. Rajoutez à cela un nombre absolument incroyable de voiture à acheter et vous pouvez être certain que le collectionneur de belles bagnoles sera aux anges.
Malheureusement, le tableau n'est pas parfait et toutes ces qualités sont contrebalancées par une conduite disons un peu "batarde", à la fois Arcade et Simulation. Enlever les aides à la conduite permet d'obtenir un comportement plus sain de la voiture ou en tout cas plus constant mais cela restera de toute façon très loin d'une simulation pointue.
C'est d'autant plus dommage que malgré les heures de conduite accumulées, on n'a jamais vraiment l'impression de bien contrôler la voiture. On a beau piloter avec brio et prendre 300 mètres d'avance sur tous les concurrents IA, on n'est jamais à l'abri d'un retour soudain de "simulation" dans les dents et d'un plantage lamentable dans un palmier. Si on rajoute que les circuits "en ville" sont essentiellement de longues lignes droites entrecoupées de virages à angle droit, on comprend vite que le plaisir de conduite en prend un coup. Donc, si vous recherchez un plaisir de conduite poussé, ce n'est pas TDU2 qui vous satisfera.
Conclusion
Nous sommes face à un jeu très difficile à noter car d'un côté, on a sans doute ce qui se fait de mieux en matière de MMO automobile avec deux îles gigantesques, des missions à foison, un multi de grande qualité et d'un autre côté une impression de conduite bancale qui ne permet pas de s'amuser pleinement. Rajoutons encore que, en dehors des voitures (visuellement très impressionnantes), les graphismes sont parfois décevants pour une Next Gen.
TDU2 n'aura pourtant pas de mal à trouver son public : celui des fondus de compétitions en ligne et les collectionneurs de voitures virtuelles. Par contre, les amateurs de simulation ou de pilotage précis auront plus de mal à adhérer au jeu. Enfin, reconnaissons que le côté MMO fonctionne à merveille car vous êtes en permanence tenté de passer le niveau suivant, ce qui, je le reconnais, a beaucoup contribué à réduire la longueur de mes nuits pourtant déjà courtes.
Ma note : 6/10
Exceptionellement, pas de petit mot d'Aelya sur ce jeu, celle-ci étant "pour une fois" cohérente avec sa nature féminine puisque les jeux de course de voitures ne l'ont jamais attiré (sauf Mario Kart ;-) ) et elle serait bien incapable de donner une note à ce jeu.