Après quatre décennies de carrière et plus de 30 000 rapports sexuels, celle qui fut le visage médiatique de la prostitution libre au cours des années 2000 ferme boutique et reprend ses études d’anthropologie
Adieu néons criards et latex, sextoys et autres objets de fantasmes. A 59 ans, Sonia a décidé de raccrocher. Figure de proue des prostituées, militante pour la défense des intérêts de sa profession, celle qui n'avait pas sa langue dans sa poche tourne définitivement la page pour aller user les strapontins des auditoires universitaires.
La prostituée la plus connue de la Gare du Nord de Bruxelles et mère de famille explique vouloir se consacrer désormais à la rédaction de son mémoire de Master en anthropologie sur... le masochisme social et sexuel. Nul doute qu'elle en connaisse en rayon.
« Je développe la théorie selon laquelle la société dans son ensemble est un champ de bataille pour le pouvoir. C’est ce qui explique pourquoi je reçois de plus en plus de clients qui veulent s’adonner à des pratiques sadomasochistes. Principalement des hommes qui occupent des positions à responsabilités et qui veulent que je les domine » explique l’hétaïre belge, lectrice assidue de Husserl, Wittgenstein et Lacan, dans une interview accordée à RTBF.
Sonia est entrée un peu par hasard dans le monde de la prostitution à l'âge de 21 ans. La jeune fille brasse au départ de grandes sommes d'argent derrière la caisse d'une maison close. De fil en aiguille, elle franchit le pas. Trente plus tard, Sonia remballe et tire un trait.
La leçon d'amour de Sonia, la pute de Bruxelles
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble