veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai et pour les nouveaux lecteurs, lire le descriptif pour mieux saisir tout le concept, merci.
Avons-nous peur de dire les vrais mots?
Eh bien oui! Nous craignons de verbaliser les vrais mots à la personne et même, oui, même si la personne affirme mettre tous les accents et les ponctuations, il n'en est pas moins que nous ne pouvons pas émettre directement, spontanément les vrais mots. Mais cela se corrige et en dépit de nos corrections, de nos ajustements, de nos soins, nous ne disons pas les vrais mots.
Soit que nous sommes des as dans la dissimulation de notre oral et les mots puisent comme des emprunts en attendant de trouver mieux plus tard. Ai-je tort? Si on dit les vrais mots, on nous répond... quoi? Qu'est-ce que tu dis? Me prends-tu pour un con, une conne?
Alors à quoi bon dire les vrais mots si c'est pour se faire retrousser le nez? Qu'on soit direct ou indirect, il y aura constamment quelqu'un jamais satisfait de l'explication ou de la réponse donnée.
Dans le fond, c'est quoi dire les vrais mots? Avez-vous des exemples exemplaires, mesdames et messieurs? Comme dire de quelqu'un qu'on connaît un peu... yé laid mais ça empêche pas qu'yé ben fin... Non, ça c'est dire les vraies choses... (air songeur) Je réfléchis. Euh, un mot, un mot vite à l'esprit qui me vient là... euh... noune! Oui la noune. Purement joual et québécois qui aurait pour signification le vagin... Je déteste entendre, lire ce mot. Et ce ne sont pas des expressions mais des substituts parce qu'on a peur de dire les vrais mots.
J'ai l'impression que c'est encore mille fois plus vulgaire! Et vous, avez-vous l'impression? La noune... non mais... quand vient le temps de parler du corps, certaines personnes se sentent, on dirait, obliger d'emprunter un mot, qui, selon toute connaissance, signifie le vrai mot. Puis détrompez-vous... ce n'est pas un synonyme. C'est complètement un mot qui sort dans les racines de je ne sais pas quelle racine, en tout cas.
Nous sommes présentement en ondes à l'émission d'Humour, il est 16:07, Et ce que vous lisiez était mon entrée en cours à l'ouverture.
snorounanne - Mon acolyte, ce cher monsieur Mongrain a fait récemment, une émission sur les aînés maltraités. Pour ceux et celles qui ne l'auraient pas regardée, j'ai commis une violation, mesdames et messieurs et j'ai subtilisé un texte que monsieur Mongrain a fait. Je vais vous... okay, on me dit qu'il passera sous vos yeux, donc, soyez attentifs et lisez ce texte:
Résidences pour aînés: c'est
l'omerta
Jean-Luc Mongrain - 1 février 2011
Le nombre de courriels reçus depuis notre émission d'hier concernant les résidences pour personnes âgées, privées ou publiques, laisse excessivement songeur sur la qualité de vie de nos aînés en institution.
Ce matin, à la une du Journal de Montréal, on rapporte le cas d'une nonagénaire morte sur le plancher de sa chambre d'un CHSLD. Depuis quelques jours, nous avons pu voir des images inquiétantes lors de l'enquête de JE. Personnellement, je dénonce cette situation depuis plus de 20 ans.
Actuellement, je suis submergé de témoignages: des proches de bénéficiaires, des patients, des employés, des ex-employés, des gestionnaires, des ex-gestionnaires et tous réclament l'anonymat par crainte de représailles. Même l'entourage a peur de parler sur la place publique étant donné l'état précaire de leurs parents.
De deux choses l'une :
1- Toutes ces allégations sont le fruit de fabulations
Ou
2- La vérité fait à ce point peur que l'on n'ose pas faire pression sur les décideurs.
Pour ma part, je considère que ce ne sont pas de simples allégations et même si cela en était, la situation semble tellement répandue qu'elle exigerait une intervention rapide et concertée.
Nous ne pouvons accepter une telle crise au sein de nos institutions de santé et des résidences vouées au service des aînés.
Pourquoi pas une petite révolution grise? Et la ministre déléguée à la Santé et aux services sociaux, Dominique Vien, réagit.
snorounanne - Vous avez tous bien lu? Vous avez terminé? Sinon, vous reprendrez le texte plus tard. Nous avons ce privilège, nous aussi, à notre émission d'Humour, d'avoir sur notre écran et via le téléphone, madame Dominique Vien, ministre déléguée à la Santé et aux services sociaux. Bonjour madame Vien!
Dominique Vien - Bonjour mademoiselle d'Humour.
snorounanne - Vous allez bien? On ne vous a pas trop bousculée ces jours-ci? Un petit répit de plus d'un mois et demi.
Dominique Vien - Non ça va. Je vais très bien merci.
snorounanne - Je vous aurais servi un bon café mais considérant qu'on est à distance, c'est l'intention qui compte, n'est-ce pas?
Dominique Vien - J'en ai déjà un sur mon bureau, merci.
snorounanne - Madame Vien? Après l'avalanche considérable d'appels qui ne dérougissaient pas... est-ce que le Mystère de la Santé va se décider de sortir la pile de dossiers étiquetée "plaintes et abus" et de... pas rien que faire semblant de les lire mais de faire lever vos fesses largement et confortablement au chaud sur vos fauteuils et de vous rendre sur les lieux en voiture? Une fois pour toute... agir avant justement qu'il y ait une révolte grise.
Dominique Vien - (petit sourire) Avant de vous répondre, je vous corrigerais sur le mot "Mystère" vous vouliez sûrement dire "Ministère". Un petit lapsus.
snorounanne - Ah oui? J'ai dit ça, moi? (prenant quelques gorgées de café)
Même pose avions-nous emprunté, elle et moi... aucune idée du pourquoi
Dominique Vien - Maintenant, je vais vous répondre, comme j'ai répondu à monsieur Mongrain, l'autre jour. Mais je tiens à vous dire que votre ton, je l'ai senti agressif.
snorounanne - Comment ça, mon ton était agressif? Je m'adressais à l'ensemble bureaucratique qu'est la formation du Ministère de la Santé. Et je ne vous visais pas particulièrement. Quoique... oui, je dis bien, quoique si vous vous êtes sentie visée c'est que vous en êtes concernée.
Dominique Vien - Nous le sommes tous, mademoiselle d'Humour. Et je dirais que les familles qui placent leur parent dans une résidence pour personnes aînées ont aussi leur part, là-dedans. Si vous saviez le nombre de gens qui déposent... et ce n'est pas forcé de dire déposer, mademoiselle d'Humour. Vous parliez tout à l'heure de dire les vrais mots, alors en voici un. Certaine famille dépose un parent, père ou mère et parfois les deux en oubliant par la suite, leur existence et croyant fermement que ces préposés auront la tâche de veiller à tout.
snorounanne - Vous soulevez un autre point que je dois dire que c'est un fait.
Dominique Vien - Et malgré tout, mademoiselle d'Humour, je suis fière du travail que nous avons accompli jusqu'à maintenant afin de contrer la maltraitance envers les personnes aînées mais je reconnais qu'il reste beaucoup à faire. Le portrait que nous avons obtenu avec les données de ce sondage, nous confirme qu'il faut mieux informer les Québécois sur le phénomène. C'est en poursuivant notre action dans cette voie que nous briserons le silence entourant ce sujet délicat pour mettre en place des environnements exempts de toutes formes de maltraitance.
...fallait pas que j'oublie la présentation de l'émission
snorounanne - Oui c'est du joli tout ça, madame Vien mais que répondre sur le décès d'une dame de 90 ans dans un CHSLD? Pour ceux et celles qui ne connaissent pas ces abréviations, on va dire les vrais mots: Centre d'hébergement de soin de longue durée.
Dominique Vien - C'est un cas isolé, mademoiselle d'Humour,...
snorounanne - Parmi tant d'autres? Les enfants et les personnes âgées nous sont les plus importants. Trop de violence physique et verbale sur des enfants et sur des aînés. D'abord, les enfants sont jeunes et c'est pas encore assez payants pour le gouvernement, donc, les cas de décès grossissent déplorablement. Et eux aussi sont oubliés dans la plupart des causes. Ensuite,...
Dominique Vien - Pour les enfants, je m'excuse de vous interrompre, mademoiselle d'Humour mais pour les enfants, il faut s'adresser à la DPJ.
snorounanne - J'allais donc poursuivre avec les personnes âgées, eux aussi, ne sont plus payants, car, leur temps achève. C'est ça. Ce qui nous amène à penser et à difficilement croire que le gouvernement fera vite quelque chose pour ne plus que ces abus se produisent.
Dominique Vien - Comme vous avez une piètre confiance au gouvernement, mademoiselle d'Humour. Je trouve cela triste.
snorounanne - Tout chavire dans la société! Que voulez-vous que je vous dise de plus?
Dominique Vien - Le gouvernement va prendre les choses en main.
snorounanne - Le gouvernement prend les choses en main... le gouvernement devrait écouter le peuple ce qu'il a sur le coeur, dans la tête. Il devrait écouter les mères, les femmes monoparentales. Il devrait écouter le plus petit que lui et peut-être, je dis bien, peut-être, que le gouvernement deviendrait humanitaire au lieu d'un gros péteur de broue entouré de manipulateurs et de crosseurs!
Dominique Vien - Vous avez fini là?
snorounnane - Nous avons quelques appels téléphoniques, madame Vien. On vous garde avec nous jusqu'à la fin de l'émission. Bonjour! Vous êtes à d'Humour, monsieur, madame?
Marie - Bonjour madame d'Humour.
snorounanne - Ah c'est une dame. Bonjour!
Marie - J'ai eu le cours de 4 semaines, je peux vous dire que oui c'est bon pour voir si on est dans notre domaine. On voit des choses terribles pas besoin d'avoir un cours de 6 mois, pour voir qu'il y a un manque flagrant de personnel. Après 5 ans dans le domaine, j'ai dû laisser mon travail que j'aimais, car en premier j'aimais être avec ces personnes, qui voulaient en premier n'être pas seulement un symbole de signe de dollars, car laissez-moi vous dire, que ce sont des gens qui aiment voir le personnel avec un sourire dans le visage. J'ai vu mes collègues courir comme des folles pour être capables de tout faire ce qu'il y avait à faire sur leur quart de travail, à la cuisine , repas, vaisselle, médicament, bain, J'ai laissé car j'avais vraiment peur de faire des erreurs côté médicaments et qui auraient pu avoir des conséquences très graves. Les repas, on en parle même pas. Plusieurs se font des toasts au lieu de manger ce qu'il y a pour diner ou souper. La direction regarde avant tout s'ils font de l'argent.
snorounanne - Donc vous, le problème que vous constatez, c'est le manque de personnel? Et c'est une des raisons potables qu'il y ait des maltraitances à la longue... Et pensez-vous que ça s'améliorera? Qu'avec les médias, le sondage et ce qui suit, ça va causer un déblocage pour contrer ces manques de personnel et la cause de la maltraitance?
Marie - Non.
snorounanne - Merci madame. On prend un autre appel. Bonjour!
Cooke - Bonjour
madame. Un cours de 4 semaines
pour préposé? Ben voyons donc! Si le gars était médecin en
Egypte, il veut pas changer des culottes d'incontinence comme dit
l'autre pour une nouvelle carrière. Vive l'incompétence
diplomée.
Pour ce qui est de la ministre, évidemment elle demande de la
confiance qui représente du temps et tout le monde le sait, le
temps c est de l'argent. Ma blonde a plus de 18 ans de
métier dans ce milieu et je suis pompier, premier
répondant à Montréal. Depuis 6 ans j'en vois des résidences et
s'il y a de l'amélioration quelque part, c'est dans les poches de
nos élus et c'est tout. (raccrochant la
ligne)
snorounanne - Ce monsieur a des convictions qu'on ne pourra lui faire changer, je pense. On peut prendre un autre appel? Oui? D'accord. Bonjour! Vous êtes en ondes.
Sébastien - Bonjour madame d'Humour. Je peux vous dire que quand les stagiaires arrivent les résidents sont contents parce que de 1: on donne répit un peu aux préposées. De 2: ils ont une personne attitrée pour la journée donc toutes les demandes sont exécutées en 5 minutes au lieu d'attendre parfois des heures et de 3: ils ont un peu de compagnie pour ceux qui n'ont pas beaucoup de visite.
snorounanne - Alors, il faudra solliciter plus de stagiaires selon vous, pour les préposées. D'accord, je vous remercie. On a le temps avant les pauses commerciales pour un autre? Bonjour vous êtes à l'émission d'Humour.
Anonyme - Bonjour madame d'Humour. Moi ce que j'ai à demander, ça pas rapport avec le sujet. Je voudrais juste savoir quand et comment pouvez-vous prévenir et sauver la mort d'une personne avant que ce soit arrivé? J'ai lu dans le magazine 7 jours,...
snorounanne - Ma... madame, je dois vous arrêter. Comme vous l'avez cité, c'est pas le sujet du jour. Ça ne concerne pas l'état actuel du domaine de la Santé et des personnes aînées.
Anonyme - Oui mais... c'est parce que... comprenez, j'aimerais savoir quand est-ce que ma vieille grand-mère va mourir et je sais pas si ça peut vous aider, elle croit aux fantômes,...
snorounanne - Madame, je m'excuse mais je vais devoir vous couper. Au revoir. (coupant la ligne) Madame Vien, êtes-vous toujours avec nous? (petit silence) Madame Vien? On l'a perdue? (le régisseur faisant signe que oui) Elle n'est pas demeurée en ligne? Ben voyons donc... Mesdames et messieurs, nous allons prendre un répit, nous aussi, et nous vous revenons après ces messages publicitaires. Ne quittez pas. (regardant le régisseur) L'art de prendre la poudre d'escampette et de se sauver de la corvée. Et ça se dit Ministre déléguée de la Santé... ouais! Mon oeil!
Dans ces trois minutes de pauses commerciales, je recevais un courriel de la Ministre déléguée de la Santé, madame Dominique Vien. Puisque la Ministre de la Santé est madame Marguerite Blais. Vous voyez? On a leur délégué car sont pas capables de se déplacer d'eux-mêmes. Mais je sais que madame Blais fait son possible dans ce domaine. Ce ne doit pas être rose tous les jours.
snorounanne - Nous revoici en ondes, mesdames et messieurs. Le sujet de cet après-midi... nos aînés maltraités. Et pendant la pause publicitaire, vous serez étonnés, en tout cas, moi, je l'ai été... j'ai eu un courriel de madame Dominique Vien et je vais vous le lire.
- Chère mademoiselle d'Humour, veuillez, je vous prie, prendre connaissance des insolences que vous pointez envers, nous, le gouvernement. Je n'ai vraiment pas apprécié me sentir dénigrée ni de me faire blaster. Je suis certaine que vous êtes une personne triste pour juger les gens de la façon que vous vous y prenez. J'aurais souhaité rester à votre émission jusqu'à la fin mais j'ai décidé de la quitter promptement. Soignez votre langage, votre vocabulaire. Au revoir...
snorounanne - Que puis-je ajouter? Je n'ai pas à défendre ma cause. Elle a raison. J'ai de sales manières de piquer les gens et je vais pour ce faire, tous les matins, me gargariser avec du Listerine... ça tue les germes, les microbes, les bactéries? (clin d'oeil) Le problème des langues sales est réglé! Et donc... oui donc, nous avions hâte au printemps. Il est arrivé, lundi, en cette date du 21 mars. Nous avons un sujet et... (air songeur encore) Je réfléchis... Je vais essayer de ne pas vulgariser des insolences envers cette dame que je côtoie tous les jours, par ailleurs, et j'ai nommé, madame Ella Louve. (au téléphone) Bonjour Ella! Tu vas bien? On peut se tutoyer? On se connaît... en fait, manière de le dire.
Ella Louve - Bonjour snorounanne! Oui je vais bien merci et toi? J'ai fait un petit silence car, en fait, j'ai hésité, j'ai eu un trou de mémoire... à ne plus me rappeler sous quel nom véritable, on t'identifie ici. (petits rires)
snorounanne - Eh bien, snorounanne d'humour et bienvenue à l'émission d'Humour, Ella.
Ella Louve - Merci.
snorounanne - C'est le printemps! Et tu as pour nous, quelque chose de super intéressant. J'aimerais beaucoup que tu en fasses part à tous nos lecteurs, lectrices et nos télé-spectateurs, télé-spectatrices.
Ella Louve - Mais oui, avec plaisir. On sait que nous subissons de plus en plus des hivers maussades, difficiles et avec le peu de soleil,...
snorounanne - On a l'air bête encore plus, hen? Je sais pas mais je peux dire que ma mère a de plus en plus de difficulté à faire des smiles quand l'hiver approche.
Ella Louve - Bon, bien regarde, snorounanne. Je vais vous parler pour quelques minutes de ma chronique sur: Programme Printemps.
snorounanne - Du stretching je suppose? Des exercices d'étirements?
Ella Louve - Tu me laisses deux petites minutes, s'il te plaît? Et tu vas tout comprendre.
snorounanne - Hé? J'espère que quand tu parles, on comprendra mieux que quand tu écris... (rire) Mesdames et messieurs, Ella est en quelque sorte dislexique et je la taquine de temps à autre sur cette faiblesse. OKay, okay. Vas-y, je parle pu.
Ella Louve - Merci.
snorounanne - Oh! Auparavant! Je veux pas oublier. Ella Louve, nous avons dénicher une photo de toi. Mes collaborateurs sont des p'tits snoros. Ensemble, on regarde ça.
Ella Louve... très représentatif, n'est-ce pas?
Ella Louve - Y a juste toi qui peux trouver ces images... (riant) Disons que c'est loin de me représenter mais pour le nom, tu as bien déniché. Bon... est-ce que je peux présenter le programme printemps?
snorounanne - Tout à fait. Pis je te laisse aller jusqu'à la fin, ma belle.
Ella Louve - À partir de mars, la nature n'est pas la seule à s'éveiller. Le corps humain ressent lui aussi une énergie nouvelle, qu'il faut canaliser dans la bonne direction pour sortir de l'hiver.
- Après la froidure des mois sombres, les jours s'allongent petit à petit et le corps se réveille. La plus grande intensité de la lumière du jour stimule l'activité du métabolisme. Mais la circulation sanguine a souvent du mal à suivre. L'organisme réagit aux changements constants de température et de pression atmosphérique, stimuli instables qui agissent directement sur le système neurovégétatif.
- Les vaisseaux sanguins ne cessent de se dilater et se rétracter alternativement, ce qui stresse l'organisme et engendre ce que l'on appelle la fatigue du printemps. Le corps connaît donc des difficultés d'adaptation qui peuvent se traduire par une baisse de concentration, des maux de tête, du découragement, une perte d'entrain et, comme toujours quand il est sursollicité, une grande vulnérabilité aux infections.
- Pour faire le plein d'oxygène. Il faut combattre ces symptômes, prenez de l'exercice au grand air. Le jogging, le vélo et les longues marches stimulent la circulation, éliminent les hormones du stress, provoquent une saine fatigue physique et rééquilibrent le rythme du sommeil.
- Pour une cure détoxiquante pour le corps. Votre corps est prêt pour le grand nettoyage de printemps. En cette saison, l'accroissement des stimuli externes accélère la division cellulaire, et les vieilles cellules sont remplacées par de nouvelles. Vous pouvez renforcer cette phase de régénération naturelle en buvant beaucoup, en détoxiquant votre organisme ou en pratiquant un jeûne thérapeutique.
- Si le jeûne de carême, avant Pâques, est une pratique religieuse, il était déjà d'usage en Chine il y a six mille ans : les Chinois savent depuis longtemps que réduire leur alimentation au printemps produit des effets bénéfiques sur leur santé. Moins manger nettoie donc l'organisme, mais permet aussi, par la même occasion, d'éliminer une partie de la graisse superflue accumulée tout au long de l'hiver.
- Pour le régime de printemps. S'il est essentiel de faire de l'exercice pour renforcer sa puissance musculaire, il faut aussi surveiller son alimentation. Pour cela, il est plus judicieux d'adopter un régime équilibré qu'un régime draconien qui priverait l'organisme des vitamines, oligoéléments et fibres alimentaires dont il a besoin.
- Au printemps, la nature offre quantité de légumes nouveaux riches en vitamines et en oligoéléments. Les fruits et les légumes augmentent la résistance du corps, soulagent les états dépressifs et fortifient le système immunitaire.
- Les légumes de printemps comme les carottes, les asperges, les petits pois, les épinards et les pommes de terre nouvelles, mais également les produits aux céréales complètes, l'agneau et le veau couvrent les besoins accrus de l'organisme en vitamines B et C et en minéraux comme le fer et le magnésium.
- Riches en vitamines, les herbes aromatiques et les plantes comme la ciboulette, le cresson et l'oseille, préparées en soupe, en salade ou ciselées sur une tartine de fromage blanc, activent le métabolisme.
- Mais n'oubliez pas l'art de relever les saveurs : les herbes et épices telles que le gingembre, la coriandre et la cardamome ajoutent aux plats une note de fraîcheur, mettent de bonne humeur et donnent envie de s'activer. Enfin, n'hésitez pas à utiliser le jus de citron dans les assaisonnements de vos salades : il constitue une source naturelle et très efficace de vitamine C.
- Pour renaître. Le printemps est la saison du renouveau non seulement pour les parfums et les couleurs, mais aussi pour l'être humain, son énergie vitale et ses projets. Prenez l'air le plus souvent possible et laissez libre cours à vos sensations. Profitez de cette lumineuse période de renaissance pour mettre vos sens à l'écoute et respirer profondément. Voilà! C'était ma chronique.
snorounanne - T'es sûre que t'as fini? Non, ça été merveilleux et si on s'y mettait, on se sentirait renaître à chaque printemps.
Ella Louve - Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Toi, snorounanne, vas-tu suivre ces indications?
snorounanne - Lesquelles? J'ai roupillé... non...? J'en ai manqué des p'tits bouts. Pas vrai, je farce, Ella.
Ella Louve - Tu sais quoi snorounanne?
snorounanne - T'as le droit de parole, encore. L'émission est sur le bord de se terminer mais tu as du temps, allez, dis.
Ella Louve - Te connaitre c'est s'enrichir, t'envahir c'est se faire mettre à l'écart et essayer de t'apprivoiser c'est s'appauvrir. Pour eux quoi...
snorounanne - Ouais mais là... spécifie aux gens qui nous regardent, qui nous écoutent, eux c'est qui, s'il te plaît.
Ella Louve - Ben... ben, les hommes! (encore de petits rires)
snorounanne - (lui faisant un clin d'oeil) Toi, je t'aime. Mais c'est tout pour aujourd'hui à notre émission, d'Humour, mesdames et messieurs. Espérant que ça vous a plus. Ella? T'as pas quitté?
Ella Louve - Non pas encore.
snorounanne - Merci de nous avoir apportés ces ingrédients qui vont certes en revitaliser plusieurs. Porte-toi bien et à une prochaine, qui sait?
Ella Louve - Toujours un plaisir de te jaser, snorounanne. Merci pour ton invitation.
snorounanne - Bye bye. Et Merci à vous tous chers télé-spectateurs. On se donne rendez-vous bientôt. Bye bye.
L'émission se refermait avec la musique de circonstance. Et puis moi, je retirais le micro et je ramassais ces feuilles et m'en retournais dans ma loge. Et, une fois dans cette loge, mon espace réservé, ayant pris une bonne douche et m'ayant changé de vêtement, quelqu'un frappait et entrait.
17:32
Evelyne Martin - T'as une minute?
snorounanne - Oui. (me servant du café)
Un café bien corsé m'évitera de grogner sur Evelyne...
Evelyne Martin - (s'approchant) Tu m'en veux toujours?
snorounanne - (buvant une gorgée et allant à mon pupître m'y asseoir) Pourquoi je t'en voudrais? Grâce à toi, je suis sortie d'un autre placard et v'lan! Me voilà connue là où il fait mal d'y être.
Evelyne Martin - Tu m'en veux encore. Comment me faire pardonner?
snorounanne - En filtrant les appels téléphoniques. Ce n'est qu'un tout petit exemple. Ce qui éviterait le pire. On ne t'a pas mis sur le plancher pour le faire?
Evelyne Martin - Je suis chroniqueuse pour le Magazine 7 jours et je m'occupe derrière toi, de la fonction des images et du son. C'est tout ce que je fais.
snorounanne - Dommage...
Evelyne Martin - La réflexion de cette... Ministre déléguée... tu aurais pu, si tu avais voulu, ne pas en parler.
snorounanne - Maintenant, tu me dis quoi faire?
Evelyne Martin - Et... tu as eu une formidable présentation, avec le Listerine. (éclatant de rire) Tu n'as pas vu, mais, après, les lignes téléphoniques s'engorgeaient les unes après les autres et tu as eu une cote d'écoute incroyable, snorounanne. Les hommes autant les femmes t'ont appuyée. Alors, tu sais donner du punch.
snorounanne - Evelyne? Tu cherches quoi là? Tu, tu veux quoi?
Evelyne Martin - Je cherche à m'excuser, à me faire pardonner.
snorounanne - Je t'ai excusée devant des milliers de télé-spectateurs, suite à cette parution d'édition, moi en première sur la page couverture. Non... c'est vrai, je ne l'ai pas dit avec les vrais mots. Mais ça voulait dire que je t'avais excusée et d'une part pour tout le monde qui a contribué à ce fabuleux témoignage par snorounanne et de ses pouvoirs mystérieux. Bon! (me levant) La minute est dépassée. Si tu veux... j'aimerais me trouver seule dans ma sphère.
Evelyne Martin - D'accord. Je te laisse. (sensiblement air désolé)
snorounanne - Dis?
Evelyne Martin - Oui?
snorounanne - N'oublie pas de fermer la porte.
Evelyne Martin - Pas de problème. Bonne soirée. (ouvrant la porte et la fermant derrière elle)
Elle s'attendait à ce que je rétracte et que je lui dise ouvertement que je lui pardonnais. Mais cela, mesdames et messieurs, le faire en temps terrestre ou le faire en temps céleste, nous finissons par être pardonné. Non, je sais! Vous avez raison. Il aurait été juste et bon que je lui pardonne, là maintenant.
Je levais mes fesses largement et confortablement au chaud sur mon fauteuil, après une réflexion de 45 minutes et 56 secondes et les déplaçais jusqu'à son bureau attitré. Je frappais et j'entrais. Je la trouvais encore, l'air piteux.
snorounanne - (passant ma tête entre la porte et le cadre de porte) Evelyne.
Evelyne Martin - Oui?
snorounanne - (croisant ses yeux en désarroi) Je te pardonne.
Je reculais, fermais sa porte et marchais vers ma loge. Et je sentais en moi, naître, respirer à nouveau tout mon être. Son visage s'éclairait. Une lumière l'iIluminait. Elle sentait ce que je sentais, mesdames et messieurs.
Dans le début de la soirée, Dédé m'avait reconduite chez moi. Et je soupais seule. Genny m'avait contactée qu'elle serait ici, à la maison, au plus tard 23 heures. Ma mère m'avait, elle aussi, contactée et comme nous demeurons sur la même rue, je me suis rendue à pied.
discussion entre mère et fille
madame d'Humour - Ma fille, je pense que ton cheminement spirituel va finir comme la chute des anges. C'est impensable le nombre d'appels dans un mois et les interventions du voisinage me demandant si ma fille pourrait ressusciter les morts.
snorounanne - Ça va aller, maman. Je survivrai.
madame d'Humour - Snorounanne, je crois que tu n'es pas consciente de la gravité de cette affaire médiocrement planifiée par cette méprisante Evelyne. Je suis, presque tous les jours, arrêtée sur le trottoir à me faire demander des requêtes spéciales en ton nom.
snorounanne - Je lui ai pardonnée.
madame d'Humour - À qui? (se tournant vers moi) Evelyne?
snorounanne - Oui.
madame d'Humour - Très bien. Il était temps. Mais je n'aime pas regarder, ma fille, à la télé, se faire crucifier par des pimbêches.
snorounanne - Maman... je sais me défendre. Ne t'inquiète pas. Et merci de te faire du mauvais sang à mon sujet. Je me chargerai de passer un message lors d'une émission pour que les gens cessent de t'envahir et de m'envahir. Et tout ira pour le mieux, après.
madame d'Humour - Tu devrais prendre quelques jours de vacances. Je te sens perturbée.
snorounanne - (soupirant) Ça, c'est pas nouveau. Je le suis depuis toujours.
madame d'Humour - Et dis-moi... ces cartes Atlas... tu n'en fais plus pour les gens? Tu as arrêté?
snorounanne - Ce n'est pas moi qui décide et qui commande.
madame d'Humour - Tu ne veux plus en faire? Mais... snorounanne, ton don...
snorounanne - Plus de trente ans que j'échelonne au travers de cette carte Atlas. Il y a que... les gens ne veulent pas se connaître, ce qu'ils veulent, maman, c'est connaître l'avenir et cela... ce n'était plus dans mon parcours. Leur intérieur, leur âme me parlait. Mais au fil des années, les demandes ont bigrement baissé. J'en suis pas choquée. Je fais des choses qui m'appellent et m'éclairent.
madame d'Humour - J'en doute pas. Bon! Et puis... qu'est-ce que c'est cette histoire... la mère de Genny ne veut plus de toi chez elle et que je serai appelée à vous cuisiner de meilleurs petits plats?
snorounanne - On peut en parler devant un bon café?
madame d'Humour - Certainement. (sortant de la chambre) Et j'ai même de délicieuses brioches à la canelle, pour toi.
snorounanne - Tu en aurais pas de trop, par hasard?
madame d'Humour - Toi et tes p'tits creux. Bien sûr que oui.
Vous êtes agiles? Vous savez voler d'un endroit à l'autre? Nous avons fait cet exercice dans un autre passage. Nous voilà, samedi le 26 mars en soirée. Genny, mon amour et moi se transportions au Centre Bell, pour ce match en direct entre les Capitals de Washington et les Canadiens de Montréal. Et une chose que je peux transmette à l'heure qu'il est. Que les meilleurs gagnent!
Nous sommes parvenus à la fin de cet éditorial. Le temps une fois encore est propice à faire jouer l'audio. Ce que vous écouterez et un remix de chansons rivalisant avec le hockey et je trouve cela entraînant. Je ne suis pas la DJ, cette bande sonore vient de Youtube. Vous aurez des photos à visionner. Sur ce, merci pour votre collaboration et votre fidélité. Et n'oubliez surtout pas... dans tout ce que vous lisez et écoutez, je glisse des vérités. Bonne écoute, et à la prochaine! Bisous!
Genny et moi au Centre Bell
Subban
Weber et Moen
Price