Cinéma : Elizabeth Taylor, la « reine » aux yeux violets n’est plus

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Aujourd’hui, l’actrice américaine est décédée, à Los Angeles, à l’âge de 79 ans, emportée par une insuffisance cardiaque congestive. Elle était hospitalisée depuis six semaines au Centre médical Cedars-Sinai; ses enfants l’ont accompagnée jusqu’à la fin. Elle avait deux filles, Maria Burton-Carson et Liza Todd-Tivey, deux fils, Christopher et Michael Wilding, et plusieurs petits-enfants.

Née à Londres en 1932, Elizabeth Taylor était l’une des dernières grandes étoiles d’Hollywood. Artiste précoce, elle débuta sa carrière au cinéma à l’âge de 10 ans et sa carrière exceptionnelle fut jalonnée par une cinquantaine de films. Elle donna la réplique aux plus grands artistes et se mérita deux Oscars : celui de la meilleure actrice pour La Vénus au vison (1960) et aussi pour Qui a peur de Virginia Woolf? (1966).

Une vie amoureuse tumultueuse

Aussi célèbre pour sa longue et difficile saga amoureuse, elle fut d’abord l’épouse de Conrad Hilton Jr., l’héritier de la chaîne d’hôtel du même nom. Sept autres maris lui ont succédé avant qu’elle fasse la rencontre de Richard Burton duquel elle tombera follement amoureuse au cours du tournage du film Cléopâtre. Entre disputes et réconciliations, les deux acteurs convoleront deux fois en justes noces (en 1964 et 1975) et formeront l’un des couples les plus célèbres et plus inoubliables d’Hollywood.

Au cours des années suivantes, ses ennuis de santé se sont multipliés et elle s’est longtemps battue contre sa dépendance à l’alcool, à la nourriture et aux médicaments. En 1997, elle fut victime d’une attaque cérébrale après avoir subi l’ablation d’une tumeur bénigne au cerveau.

En fin de carrière, dans les années ’80, elle désertera peu à peu des plateaux de tournage pour une retraite bien méritée.

Une humaniste

Généreuse, elle s’impliquera dans plusieurs grandes causes, en particulier celle de la recherche sur le Sida. Son implication lui vaudra d’ailleurs, en 1987, la Légion d’honneur ainsi que le Prix humanitaire Jean Hersholt, en 1993.

Nous ne sommes pas prêts d’oublier le plus beau regard du cinéma américain.