Magazine Culture

Autobiographie - Amants, famille, maternité, Mademoiselle Kaas se raconte

Par Benard

Interview- Patricia Kaas: confession intime

Mademoiselle a longtemps chanté le blues. Dans son autobiographie L’Ombre de ma voix (Flammarion), qui paraît ce 23 mars, elle en dévoile les origines. Deuils, amours impossibles, alarme prématurée de son horloge biologique… Sa partition personnelle a connu plus d’une anicroche. Mais à quarante-quatre ans, l’artiste a décidé de se réconcilier avec la femme. Pour «entrer dans la lumière». Bouleversante de vérité…

Gala : On connaissait les grandes lignes de votre vie. Vous rentrez dans les détails, avec L'Ombre de ma voix. Pour quelles raisons?
Patricia Kaas:C’était sans doute le bon moment. On m'avait déjà proposé d'écrire mon autobiographie, mais j'avais toujours refusé. C'était trop tôt. L'année 2010 s'est révélée éprouvante. Physiquement et moralement. J'ai terminé ma tournée Kabaret dans un état de grande fatigue et des analyses ont révélé que je ne pourrais plus avoir d’enfant. La rédaction de ce livre m'a servi de thérapie. J'ai l'impression d'être plus légère. Depuis, je consulte d'ailleurs un psy. Ça me fait du bien.

Gala :Vous vous réappropriez votre histoire. Mais la petite Lorraine, longtemps complexée par son accent et l'arrêt de ses études à l'âge de quatorze ans, se réapproprie également les mots. On imagine votre fierté.
P. K.: Ah oui ! Je me suis vraiment impliquée. Nous avons passé plus de 200 heures sur ce livre, avec Sophie Blandinières (journaliste et écrivain, ndlr). La sortie a été repoussée, jusqu'à ce que j'en sois totalement satisfaite. J'avais le souci de la précision et de la justesse. Parfois, il m'arrivait même de dicter des phrases. Je ne voulais pas d'une simple succession de dates et de faits. Je souhaitais livrer le ressenti qui se cache derrière. Les gens s'imaginent souvent qu'avec le succès, tout va bien dans votre vie. Je n'avais pas envie de faire pleurer sur mon sort, parce que je suis de nature positive, mais il y a aussi des moments de grande solitude.

Gala : L'Ombre de ma voix s'ouvre sur un repas de noël familial, avec vos parents, vos cinq frères et votre sœur aînés, alors que vous avez huit ans. Ce n'est plus la France d'en bas, mais celle du fin fond des mines lorraines. A aucun moment vous n'avez craint qu'on vous accuse de misérabilisme?
P. K. :Non, nous étions peut-être de condition modeste, mais nous ne manquions de rien. Avec cette scène, j’ai surtout voulu restituer la chaleur au sein d'une famille, le plaisir que nous avions à être ensemble. Longtemps, même après la mort de mes parents, j'ai cherché à tous nous réunir pour Noël. C'est devenu compliqué, car chacun a maintenant sa propre famille. Ce dernier Noël, je l'ai même passé seule… un peu triste pour tout dire.

Lire la suite : http://www.gala.fr/l_actu/on_ne_parle_que_de_ca/interview-_patricia_kaas_confession_intime_223992


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Benard 392 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog