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Taxes : quand ce n’est pas le contribuable, c’est le consommateur qui paie

Publié le 24 mars 2011 par Lecriducontribuable
George Osborne

Le chancelier de l’Échiquier, George Obsorne, a présenté hier un budget marqué selon les principaux médias par sa « rigueur ».

La mesure la plus discutée va faire plaisir aux automobilistes britanniques : la taxe sur le carburant, équivalent britannique de notre TIPP, a été réduite d’1 penny (1,15 centime) par litre, assortie d’un gel de la hausse de cette taxe.

Le Figaro parle d’un « cadeau » fait par le gouvernement britannique aux contribuables, dont le « coût » serait d’1,9 milliard de livres (2,2 milliards d’euros), alors qu’il ne s’agit pas ici d’une dépense de l’État, mais d’une non-recette, ce qui est l’exact inverse.

Le ministre des Finances a parallèlement augmenté la taxe sur l’extraction pétrolière en mer du Nord de 20 à 32 % selon les cas, afin de combler le « manque-à-gagner » pour les finances britanniques. Comme si cela n’allait pas peser, au final, sur les automobilistes !

Cette mesure est à rapprocher de l’idée de Benoist Apparu de taxer les propriétaires de logements aux loyers abusifs, croyant ainsi les dissuader de louer trop cher. Les effets de cette mesure sont aisément prévisibles : les propriétaires répercuteront la taxe sur leurs loyers, de même que les compagnies pétrolières britanniques augmenteront le prix à la pompe.

Il ne faut jamais oublier que le contribuable et le consommateur sont un seul et même individu. C’est donc toujours sur tous les individus qu’une taxe repose.

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