Tu savais bien que les hommes sont lâches,
et que les belles choses, ils les gâchent,
mais il a fallu quand même que tu t'attaches,
à ce vaurien, à cet apache.
Tu étais sa poupèe de classe,
mais comme tous les gamins,
quand de leurs jouets, ils se lassent,
ils les laissent dans un coin ou ils les cassent.
Je vaux bien mieux que cet indien,
je ne suis que le cow-boy charmant,
avec qui tu ris de temps en temps,
et dès qu'il vient, que tu laisses dans le lointain.
Et mes pensées s'envolent par essaims,
quand tu te loves dans mes bras médeçins,
et bien que je gardes une âme d'enfant,
je songe à des jeux moins innocents.
Ma petite poupée toute en chiffons,
de ce mauvais tour joué par ce fripon,
veux tu lui rendre les coups,
ou simplement le rendre jaloux
On ne s'amuse pas avec mes sentiments,
de ta vengeance, je ne suis pas l'instrument,
je ne suis pas un effet placebo,
pour faire rugir l'autre idiot.
Ma petite poupée de cire,
il faudra bien un jour choisir,
entre mon amour que tu dédaignes,
ou alors subir le règne,
de ce bien triste sire.
Tu savais bien que les hommes sont lâches,
les belles choses, ils les gâchent,
et si de lui tes yeux tu détachent,
à ton funeste sort, je t'arraches.
PAEPEGAEY Michel