Pete et Connor,
deux bonnes frimousses,
irlandais du sud, irlandais du nord,
à la St Patrick, fraternisait autour d'une mousse,
oubliant les vieilles querelles,
ignorant les anciennes rancunes,
tant la fête était belle,
et que l'houblon exhalait toute son amertume.
Pete et Connor,
jouaient les matamores,
au bar, s'amusant des blondes,
s'égayant des brunes,
et entre deux bibines,
taquinant la "rouquine",
en oeillades, et balivernes,
c'est l'instinct de l'homme des tavernes.
Et tout ce joyeux monde,
formait une folle farandole,
de corps graciles et sveltes,
baptisés à l'eau de celte,
et s'éparpillant en une gaie sarabande,
célébrant cette journée sainte,
sous le ciel de leur belle irlande,
quand valse, valse, valse les pintes.
St patrick, mon roi des trèfles,
pardonne ces deux joyeux elfes,
profiteurs insouciants de leurs jeunesses,
loin de toutes ces idées traitresses,
ou des conflits autour d'une terre ou d'un dieu,
tu sais qu en son pays, nul n'est prophète,
et que les serpents sont nombreux,
à mener jusqu'a la falaise.
D'ou qu'on vienne, ou comment on se prénomme,
choisir entre la folie des hommes,
ce grand malaise,
ou cultiver l'amitié et la paix en trésors,
tous devenir un Pete ou un Connor.
PAEPEGAEY Michel