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Confiance

Publié le 27 mars 2011 par D.ieu Nous Aime...
Prière 32.jpgAujourd'hui dimanche chrétien, est lu lors de la liturgie, le Tehilim 94, hymne de louange à D.ieu pour ses bienfaits.
Dans la Bible le texte de la dernière strophe est légèrement différent. Il est écrit "Aujourd'hui écouterez-vous sa parole? Ne fermez pas votre coeur comme à Meriba, comme au jour de Massa dans le désert, où vos pères m'ont tenté et provoqué, et pourtant ils avaient vu mon exploit".
Moïse faisant jaillir l'eau 3.jpgCe tehilim est tout imprégné de l'expérience de Massa et Meriba sur le Mont Horeb où Moshe Rabbénou fit jaillir une source pour abreuver le peuple d'Israël assoiffé (Shemôt (Exode) 17, 3-7).
Dans cette strophe, est résumée toute l'aventure de notre vie de foi, personnelle et communautaire.
Pour le peuple d'Israël, la question de confiance s'est posée à chaque difficulté de la vie au désert.
Est ce que D.ieu est vraiment au milieu de nous, ou bien n'y est-il pas?
Peut-on s'appuyer sur Lui? Peut-on être sûr qu'il nous donnera à chaque instant les moyens de nous en sortir?
La foi, justement, c'est tout simplement la confiance.
Cette question de confiance, telle qu'elle s'est posée à Massa et Meriba, est l'un des piliers de la réflexion d'Israël.
Elle est évoquée dans des quantités de textes bibliques. Le mot qui dit la foi en Israël signifie "s'appuyer sur D.ieu" et c'est de lui que vient le mot "Amen" qui dit l'adhésion de la foi. Il signifie "solide", "stable".
Beaucoup d'autres textes parlent de l'écoute, parce que quand on fait confiance, on écoute.
Shema Yisrael 1.jpgOn le voit d'abord dans le "Shema Israël", "Shema Israël Adonaï Elohenou Adonaï éhad. Ve-ahavta èt Adonaï èlohèkha, be-khol levavkha ou-ve-khol nafchekha ou ve-khol meodekha", "Écoute Israël, l'Éternelest notre D.ieu, l'Éternel est UN. Tu aimeras l'Éternel ton D.ieu de tout ton coeur, de tout ton esprit, de toutes tes forces".
Tu aimeras, c'est-à-dire tu Lui feras confiance.
Cette confiance de la foi est appuyée sur l'expérience.
Sortie d'Égypte 3.jpgPour le peuple d'Israël, tout a commencé avec la libération de l'esclavage en Égypte, ce que le tehilim appelle l'exploit de D.ieu, "et pourtant ils avaient vu mon exploit".
De siècle en siècle, de génération en génération, la mémoire de cette expérience vient soutenir la foi.
Si D.ieu a pris la peine de libérer Son peuple de l'esclavage, ce n'est pas pour le laisser mourir de faim ou de soif dans le désert.
On peut s'appuyer sur Lui comme sur un rocher, "Acclamons notre rocher, notre salut". C'est une profession de foi, une foi qui s'appuie sur l'expérience du désert.
A Massa et Meriba, le peuple a douté que D.ieu lui donne les moyens de survivre, mais D.ieu a quand même fait couler l'eau du rocher.
Cet épisode sera souvent rappelé en disant de D.ieu qu'il est le Rocher d'Israël.
Le récit du paradis terrestre peut aussi se lire à la lumière de cette réflexion d'Israël sur la foi, à partir de l'épisode de Massa et Meriba.
Prière au Kotel 18.jpgPour Adam, c'est-à-dire pour l'homme, la question de confiance peut se poser sous la forme d'un obstacle, une limitation de ses désirs comme par exemple la maladie, le handicap, la perspective de la mort.
Ce peut être aussi une mitsva, un Commandement à respecter, qui limite apparemment notre liberté, parce qu'il limite nos désirs d'avoir, de pouvoir comme les règles à observer lors du Shabbat, ou la cacherout.
La foi, alors, c'est la confiance que, même si les apparences sont contraires, D.ieu veut nous mener quelque part pour notre bien.
Respecter les mitsvot, les Commandements c'est pour nous faire comprendre certaines choses, comme la pauvreté, l'humilité.
Chaque jour est un jour neuf, aujourd'hui, tout est de nouveau possible. Chaque jour nous pouvons réapprendre à "écouter", à "faire confiance".
Prière 19.jpgDrapeau d'Israël 2.jpgDeux fois par jour, "à ton coucher, à ton lever" (Debarîm (Deutéronome 6, 7), en tant que Juifs, nous récitons, le Shema Israël, "Écoute Israël".
Le tehilim parle au pluriel, "Aujourd'hui écouterez-vous sa parole?"
C'est la conscience des Juifs de faire partie d'un peuple, "Nous sommes le peuple que D.ieu conduit".
Israël parle au pluriel, "Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous", car c'est le peuple d'Israël tout entier qui vient à la rencontre de D.ieu, "Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre rocher, notre salut!"

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