Dimanche 6 janvier, " Sept à huit " présentait un reportage sur une des spécialités asiatiques : les insectes. Tantôt frits, tantôt bouillis, parfois crus, ces insectes font partie de l'habituel " snack " qu'affectionne particulièrement les cambodgiens, vietnamiens, japonais ou encore thaïlandais.
Ces criquets, punaises, vers à soie ou encore scorpion viennent pour 80% du Cambodge, où la production y est plutôt intense (20% seulement de Thaïlande). Ces insectes sont capturés pendant trois mois via des systèmes rudimentaires : néon (lumière noire), bâche en plastique et piège à eau. En dehors de cette période, les proies sont en phase de reproduction et se montrent très discrètes.
Pourquoi le Cambodge est-il devenu le plus grand producteur d'insectes ? Simplement car le pays offre une végétation encore assez dense pour produire ce type d'insectes et que la présence de produits chimiques, et autres pesticides est quasi-nulle.
Petite note personnelle, j'ai eu droit à mon quart d'heure "Criquets à la maison", et pour dire vrai ce n'était pas mauvais, croustillant, goût d'une crevette frite. Il faut avouer que l'apparence est assez déroutante, surtout les gros spécimens...
Cette spécialité désormais présente dans toute l' Asie serait née en 1987 chez un thaïlandais, qui eut l'idée de faire frire des insectes pour les manger.
Ce mets est devenu une réelle distraction touristique, notamment en Thaïlande, à tel point que les stands spécialisés sont mentionnés dans les guides du Routard. Une magne financière qui n'est pas passée à côté des thaïlandais. Côté cambodgien, les revendeurs se multiplient, pouvant gagner jusqu'à 250€ par commande. Une mine d'or comparée au salaire moyen local.
Notez que la qualité nutritionnelle de ces insectes a été prouvée scientifiquement et qu'elle équivaut à une portion de viande de bœuf. Attention tous les insectes ne sont pas comestibles : non à la coccinelle et au cafard frit !