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Mais qui fait la loi à Analakely ?

Publié le 27 mars 2011 par Alf Raza

Apparemment, la loi de la rue a repris le dessus à Analakely. Depuis que la CUA a décidé de rouvrir Analakely aux marchands en plein air, le désordre se la coule douce. Les vendeurs de voitures informels se sont accaparé à nouveau les parkings des arcades tout au long de l’avenue. Autant ne plus parler de la pratique « intelligente » de certains opérateurs illicites qui se sont établi des « lieux de travail » dans leurs voitures : ventes d’aliments ou de vêtements, négoces en tout genre allant de l’or en passant par les devises ainsi que les pierres précieuses, décodage et vente de téléphones portables, les taxiphones qu’on retrouve tous les 10mètres complètant le tableau. Même le dimanche, Analakely « le marché » reprend subrepticement ses droits d’antan pour être truster sur les trottoirs et la chaussée, bouchant la voie sur un long tronçon par la même occasion. Décidément, les policiers des marchés, ces sbires de la CUA sont rentrés dans le folklore de la capitale par la grande porte : ils font désormais partie du paysage avec leurs uniformes qui détonnent mais qui sont devenus familiers, juchés sur les camions bennes à l’affut du moindre top pour une partie de cache-cache et de course-poursuite avec les marchands ambulants.

Finalement, la loi de la rue est la plus forte dans la capitale, les opérateurs ambulants de l’informels, à coup sur illicites, se font les dents sur le dos des opérateurs qui ont pignon sur rue, de bons « contribuables » qui payent leurs impôts donc, se permettant de menacer verbalement et intimidant les employés de ces établissements qui ne demandent qu’à pouvoir exercer en tout quiétude sans être dérangé par des opérateurs véreux qui ne payent même pas d’impôts et qui les concurrencent impunément. Le comble c’est l’absence même de patrouille de police qui pourrait bien sillonner l’avenue de l’Indépendance pour sécuriser les établissements et les usagers. Et dire que l’on se plie en quatre actuellement pour attirer les touristes, des pourvoyeurs de devises, alors qu’on n’est même pas foutue de nettoyer le centre ville, pourtant plein de commerces et d’hôtels, des sans-sues qui dénaturent la qualité attractive des lieux. Franchement, actuellement, la qualité de l’Avenue de l’Indépendance laisse vraiment à désirer, crachant sur celle du nouvel Hôtel de Ville censé devenir un joyau mais qui est malheureusement noyé dans la crasse ambiante qui s’incruste et qui s‘incruste…

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