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Michel Robert, une rencontre qui valait le déplacement !

Par Fangtasia

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Michel Robert a de quoi être impressionnant quand on sait qu’il a écrit 11 livres et que chaque ligne qui sort de son esprit est captivante.

«  C’est le papa de Cellendhyl ! » n’arrêtai-je pas de répéter à Pearl (de True Blood Addict). Lorsqu’on s’apprête à le rencontrer, on est bien évidemment nerveux et excité à la fois. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’opportunité de parler à un auteur aussi talentueux (un Français en plus !) et on se fait violence pour organiser les questions qu’on a à lui poser afin de ne pas perdre une seule seconde. On sait que dans l’urgence, on va immanquablement oublier l’essentiel donc le stress nous gagne encore plus… Voilà dans quel état j’étais avant de lui parler. Que les choses soient claires, je suis rarement aussi impressionnée et me comporter comme une groupie ne fait pas partie de mes habitudes. Sauf que j’ai compris (ou plutôt Pearl me l’a fait remarquer) que c’est une chose qui ne se contrôle pas…

Il y a trois personnes devant nous. J’anticipe de ne pas avoir le réflexe de le photographier quand je serai face à lui donc je le mitraille me maudissant de ne pas avoir désactivé le flash. J’aurais bien aimé lui éviter le côté paparazzi vu qu’en plus la lumière dans le parc des expositions était déjà suffisamment oppressante. En bonne fan, j’observe ma cible pendant qu’elle dédicace ses livres.

Conclusions de l’observation : Michel est ouvert, à l’écoute et il prend même la peine de souffler sur ses dédicaces pour éviter que l’encre de son stylo Pilot ne bave. Quelle délicate attention. Seul bémol, il a l’air fatigué – ce qu’on comprend puisqu’il est là depuis deux jours -, on lui pardonnerait même d’être un peu moins attentif. Sauf que notre tour venu, Michel nous adresse un sourire poli lorsque Pearl lui tend ses livres pour qu’il les lui dédicace. Il demande gentiment à quel nom il doit les signer et là, Pearl lui révèle son identité. Et le visage de Michel s’illumine littéralement le faisant ressembler à l’image qu’on a de son personnage à savoir un homme un peu rude de prime abord au sourire adorable parce qu’authentique.

Pour resituer, Pearl a déjà eu l’opportunité de rencontrer Michel Robert l’an passé au Salon du Livre. Rien qu’en ayant discuté avec l’homme, elle a su d’instinct qu’il lui fallait lire ses livres alors même que la Fantasy, ce n’était pas son domaine de prédilection. Elle est donc repartie avec le cycle complet de L’agent des ombresqu’elle a dévoré (comme c’est étrange :) ) en moins de quelques jours, jours durant lesquels il ne fallait surtout pas la déranger vu qu’elle était en compagnie de SON ange aux yeux de jade. Depuis que j’ai fait la connaissance de Cell, le possessif est à remettre en question bien sûr ;) Comme moi, Pearl a besoin de le faire savoir lorsqu’elle aime quelque chose. Elle a donc écrit à Michel lui-même pour le lui dire. Quelques mois plus tard, quand je me suis enfin décidée à rencontrer l’ange (no comment Pearl !), j’ai été tellement enthousiasmée que j’ai tenu à rédiger un article sur le premier tome. On a eu l’idée de remercier l’auteur en lui faisant parvenir nos critiques car elles résumaient assez bien le bonheur que nous avions eu à lire ses livres. Michel est un auteur attentif, il a beaucoup de considération pour ses fans – il dit lui-même qu’il ne serait rien sans ses lecteurs – et il a pris la peine de répondre à Pearl après avoir lu nos chroniques. On a un peu eu l’impression que c’était le monde à l’envers parce qu’on l’a senti ému comme s’il nous était redevable d’avoir aimé ses livres. Comme si on devait se forcer pour que ce soit le cas… Il est décidément très mauvais juge de lui-même. Heureusement ses fans sont là pour le convaincre de son talent. Comme je le lui ai dit, c’est à nous de juger, pas à lui 

Les présentations faites, Michel a semblé se détendre un peu plus et toujours avec le sourire, il a commencé à dédicacer les livres. Ceux de Pearl (2) et les miens (3). Pour avoir lu les dédicaces de l’an passé et celles de cette année, je peux vous dire que Michel s’applique toujours à être le plus original possible. Je dirais même que ses dédicaces sont des petits bijoux qui résument à elles seules la force de ses livres (photos à l’appui). Il avait à côté de lui un petit cahier vert que j’aurais été curieuse d’ouvrir…

J’avoue que je n’en menais pas large au début (au milieu aussi J ). Pearl a dû me présenter et heureusement dans un sursaut d’intelligence, je suis arrivée à aligner quelques mots. Quand j’y repense, je ne suis pas certaine de ne pas avoir bafouillé et encore moins d’avoir dit des phrases cohérentes. Le principal est que je ne lui ai pas fait peur et il a eu la délicatesse de ne pas relever le fait que j’avais l’accent du Sud. J’ai osé lui dire que ses livres figuraient à la place n°2 de mon top five littéraire. Et sans que je ne le voie venir, il m’a demandé avec malice qui occupait la première place. Ah ah ah ! J’étais tellement surprise par sa répartie que j’ai répondu d’une faible voix en précisant qu’il ne devait pas connaître Les chroniques de MacKayla Lane de KMM. En effet, il ne connaissait pas et je me suis bien gardée d’insister. Enfin, j’ai quand même réussi à parler un peu, je ne me souviens pas très bien de ce que je lui ai dit mais j’ai au moins eu le mérite de parler et ma Pearl était là, présence rassurante à mes côtés, prête à intervenir en cas de bafouillage exagéré. Après quelques questions spontanées et des réponses qui l’étaient tout autant, Michel nous a rappelé qu’on lui avait proposé de boire un café ensemble. Nous n’avions pas osé insister en remettant ça sur le tapis surtout qu’on voyait qu’il était fatigué. Mais il nous a une nouvelle fois surprises.

On l’a donc libéré et rendu à ses fans avant de le retrouver une heure plus tard pour notre petit entretien. Et surprise, Julien Delval, l’illustrateur de talent auquel on doit toutes les couvertures de Michel, nous a rejoints car les deux hommes devaient parler affaire. Eh oui, Pearl et moi, on a appris des choses. Des choses qu’on ne révèlera sous aucun prétexte sous peine de nous faire mordre par Michel. Je plaisante sur le fait qu’il nous ait menacées de nous mordre… pas sur le fait qu’il morde mdr

Il y aurait énormément de points à relever. Je me contenterai de vous dire à quel point ce fut agréable de pouvoir discuter d’une série avec son créateur en lui posant des questions sans aucun détour. Michel a vraiment joué le jeu. J’irai même jusqu’à dire qu’il y a pris goût. L’échange a été très enrichissant et d’une simplicité à couper le souffle. Il est clair que je n’ai pas pu me défaire de mon stress (qui a fait tomber son coca ???), de ma peur de dire une énormité. Michel a beau être abordable, simple, gentil et même drôle, il n’en reste pas moins très charismatique. Et puis, c’est le papa de Cellendhyl tout de même ! Je ne pouvais pas oublier que j’avais en face de moi un auteur aussi talentueux qui ne semble pas se considérer comme tel. Bref, il a même pris le temps de discuter de sujets autres que ses livres. Il a ainsi démontré qu’il s’intéressait aussi aux autres leur accordant toute son attention. Et en effet, sous son regard franc, c’est ainsi que je me suis sentie : considérée.

Pearl et moi, on a même réussi l’impensable ! Lui faire lâcher quelques spoilers sur la suite de son histoire. Mais pas trop quand même hein. Michel tient à préserver le suspense. On a même dû se boucher les oreilles à sa demande quand Julien et lui ont évoqué les détails de la prochaine couverture.

Puisque qu’il est inévitable de comparer un auteur à son ou ses personnages, je me suis surprise à chercher des similitudes entre Michel et son Cellendhyl. Eh bien, il ressort de cet examen approfondi qu’il y a en effet des traits communs mais de bons traits communs. Tout comme Cell, Michel possède un esprit fascinant, une franchise savoureuse et un petit côté rude très plaisant.

Une dernière petite anecdote que j’ai trouvée touchante. Michel nous a confié qu’il était très difficile pour lui d’écrire de jour car il pouvait être à tout moment interrompu par sa fille pour laquelle il n’hésite pas à repousser une idée dont il sait qu’il mettra au moins deux heures à la formuler comme elle lui était venue.

Michel est toujours aussi surpris de compter des femmes parmi ses lecteurs considérant que son univers est plutôt masculin. Comme il se trompe… Pour vous en convaincre, j’ai fait découvrir la série à plusieurs amies qui n’ont pas pu décrocher jusqu’à la fin du 5ème tome qui n’était pas une fin en soi puisque l’aventure de Cell continue. Eh oui, Michel a terminé la suite et nous a même révélé la date estimée de sortie du 6ème volume de L’agent des ombres !!!!!! Octobre prochain !!!!!! Inutile de vous dire comme j’ai hâte. Et je ne suis pas la seule à souffrir de cette attente. Mais c’est bien connu, c’est plus facile de souffrir à plusieurs surtout quand on a de quoi discuter en attendant. C’est qu’il s’en est passé des choses en 5 tomes (critique complète à venir).

Revenons en aux choses sérieuses.

Mesdames, amies lectrices, amatrices d’aventure, d’histoires d’amour impossible et de beaux personnages, il est temps de démontrer à Michel que les femmes aussi apprécient la Fantasy et tout particulièrement son univers à lui.

Merci à Julie (de place to be) pour L'article et les photos

Chronique de "L'agent des ombres"T1

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