LifeSite rapporte cette étude qui pourrait – qui devrait – entraîner la mise en place d’une campagne massive de sensibilisation et de responsabilisation (on nous dit bien de manger-bouger point com à tout bout de champ) : les personnes dont les parents ont divorcé ou se sont séparés pendant qu’elles étaient jeunes ou très jeunes meurent en moyenne cinq ans plus tôt que celles élevées au sein de familles intactes.
Arriver à de telles statistiques suppose de vastes études sur le long terme et c’est sur de tels chiffres que se sont appuyés des chercheurs Howard Friedman et Leslie Martin qui viennent de publier leurs conclusions dans un livre intitulé The Longevity Project.
Ils se sont penchés sur une étude lancée en 1921 par Lewis Terman, psychologue à l’université de Stanford, qui s’intéressait au développement intellectuel des enfants âgés de 10 ans de la région de San Francisco en vue d’identifier ceux dont le potentiel était le plus élevé. Test supposés sérieux puisqu’ils ont abouti à l’élaboration du test de QI Stanford-Binet.
Le caractère extrêmement fouillé et complet des questionnaires proposés à ces enfants, ainsi que les entretiens documentés qui avaient eu lieu par la suite avec les intéressés, ont suggéré à Friedman et Martin de rapprocher ces données des certificats de décès des participants pour essayer de dégager des facteurs de longévité.
« Le divorce des parents pendant la période de l’enfance s’est révélé être l’élément de prédiction, pris seul, le plus fort d’un décès précoce à l’âge adulte », ont constaté les auteurs. « Les enfants devenus grands de parents divorcés sont morts en moyenne près de cinq ans plus tôt, en moyenne, que les enfants de familles intactes. Les causes de la mort allaient de l’accident au cancer, aux crises cardiaques et à l’attaque cérébrale. La séparation des parents est à classer parmi les événements les plus traumatisants et les plus dommageables pour les enfants. »