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Le nucléaire, une énergie dangereuse

Publié le 27 mars 2011 par Laurian888

Le nucléaire, une énergie dangereuseLe pays qui possède la plus grosse part d’électricité d’origine nucléaire dans le monde est la France (78% de l’énergie électrique est produite grâce à 58 centrales nucléaires)
Mais pourquoi le nucléaire représente-il un danger?

-Les centrales rejettent des déchets radioactifs (de l’uranium appauvris en autre) ce qui pollue l’environnement.

-Le risque d’une catastrophe nucléaire est omniprésent. La pollution due aux déchets radioactifs provenant des centrales nucléaires est une chose mais le risque d’une catastrophe majeure en est une autre.
Car ce qui est le plus inquiétant c’est qu’avec une faible partie de toutes les centrales nucléaires du monde il y a de quoi rendre la planète entière inhabitable.

Dans une centrale, l’accident majeur est celui de la fusion du cœur d’un réacteur nucléaire. Des études de sûreté sont régulièrement effectuée pour examiner la probabilité d’une telle catastrophe.
En France, les études de sûreté nucléaire sont contrôlées par l’autorité de sûreté nucléaire (ASN) assistée d’un organisme technique, l’IRSN.

Pour les centrales nucléaires de première génération l’objectif était d’avoir une probabilité de fusion du cœur inférieure à 1 sur 20 000 par réacteur et par an.
Cette sûreté a été améliorer pour les centrales de deuxième génération. Elle est 50 fois plus élevée que la première soit de l’ordre d’un accident par million d’années de fonctionnement .
Un projet de réacteur aux Etats-Unis le EPR, réacteur nucléaire de troisième génération doit démontrer un niveau garanti de sûreté encore dix fois plus élevé, d’un accident majeur pour dix millions d’années de fonctionnement. Pour ce niveau de sûreté, avec un parc mondial vingt fois plus important qu’actuellement (de l’ordre de 500 réacteurs), le niveau de risque serait inférieur à un accident par millénaire. De plus, selon les concepteurs des centrales modernes, un accident de fusion du cœur (s’il survient) reste confiné dans la centrale elle-même et ne conduit pas à une contamination de la population.
La conception des centrales nucléaires de quatrième génération fait l’objet d’une coordination internationale, qui inclut des études de sûreté, et elle prétend s’appuyer sur des conceptions intrinsèquement sûres.

La radioactivité se mesure en Sievert.

Au niveau mondial des seuils réglementaires ont été établit:

-1mSv par an est le niveau au delà duquel les gens ne doivent pas être soumis.
-20mSv par ans est le seuil toléré pour les professionnels exposés au matières radioactives comme les techniciens travaillant dans les centrales nucléaires.
-50mSv/an est la plus petite dose (de façon conservative) à partir de laquelle on ne peut prouver l’apparition de cancers (cette dose est aussi la radioactivité naturelle de plusieurs lieux sur Terre). Au delà de cette valeur, le nombre de cancers (mais pas de leur gravité) augmente avec la dose.
-1 000mSv en une fois peut entraîner (temporairement) des nausées, une baisse des globules blancs et des leucocytes mais pas la mort. Tout redevient normal en peu de temps. Un sievert accumulé sur un temps plus long entraîne une augmentation du risque de développer un cancer mortel d’environ 5% plusieurs années plus tard.
-Entre 2 et 10 Sv en une fois : dommages sérieux mais non définitifs jusqu’à 4 Sv. A partir de cette valeur, ils deviennent irréversibles et les risques de mortalité augmentent avec la dose.
-10 000 mSv (10 Sv) en moins de quelques heures entraîne des dommages immédiats, très sévères provoquant la mort en quelques semaines.

Ces seuils ne tiennent pas compte de la radioactivité naturelle que l’on subit en permanence qui est de 2,4mSv par ans en moyennes (elle varie suivant les endroits).

La limite réglementaire d’exposition en circonstance exceptionnelle est de 100 milli sievert.
C’est pourquoi lors de la catastrophe de Tchernobyl, on a employé plus de 600 000 liquidateurs pour qu’ils puissent intervenir sur le site une dizaine de minutes (A cause de cela la moitié sont morts ou handicapés).
Au Japon le 16 Mars vers 16 heures le niveau de radioactivité a atteint 1500 milli sievert par heures, ce qui a empêché le largage d’eau par hélicoptère.

Selon l’AIEA un niveau de radiation de 400 milli sieverts par heure a été observé entre les unités 3 et 4. À ce taux de radiation, un travailleur du nucléaire sur le site de Fukushima Daichi est exposé en 3 minutes à la dose limite admise en France pour une année (20mSv).
Selon des données de l’Environnemental Protection Agency, un travailleur exposé à une dose de 250mSv pourrait voir son risque de développer un cancer létal passer d’environ 20% à environ 21% (le risque d‘avoir un cancer augmente de 4% pour chaque Sievert).
Le 27 mars 2011, des échantillons d’eau prélevés au sous-sol de la salle de la turbine située derrière le réacteur n°2 révèlent un taux de radioactivité de 1 Sievert/heure. Le personnel présent sur le site a été évacué suite à ces mesures

Le 24 mars 2011, les équipes de l’AIEA ont enregistré des taux de 161 micro sievert par heure dans les villes de Namie dans la préfecture de Fukushima, à 8 km au nord ouest de la centrale. Une population exposée à ce taux pendant 5 jours accumule 20mSV, ce qui correspond à la dose autorisée en un an pour un travailleur du nucléaire en France. En 25 jours soumis à ce taux, la population exposée atteindrait la limite de 100mSV, seuil à partir duquel les risques de cancers dus à la radioactivité augmentent significativement.

La radioactivité est dangereuse quand elle est concentré. Mais avec le temps la quantité d’élément radioactifs (pour les nuages par exemple) se disperse donc devient moins nocive.


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