L'Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie se lance dans le capital risque (UIMM)

Les 45 000 entreprises composant l' UIMM (L'Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) portent un diagnostic commun lorsqu'il faut définir les 3 facteurs clés pour le développement des PME et PMI:

• 1- la dynamique de recherche et d’innovation, met les industriels face à une difficulté réelle : avant de déboucher concrètement sur un développement d’activité, la démarche d’innovation doit passer par des phases d’industrialisation ou de validation de nouveaux marchés. Or ces phases qui ne représentent pas de rentabilité immédiate, nécessitent des financements adaptés.

UIMMInvest PMI (dispositif de financement)apporte une première réponse à cette difficulté en facilitant l’accès aux financements.

• 2- Le deuxième facteur, c’est le financement de la partie immatérielle d’un investissement de croissance et de développement. Les industries ont considérablement réduit leur endettement courant et développé leurs capacités d’autofinancement ces quinze dernières années. En France, beaucoup d’entrepreneurs répugnent à l’idée de puiser dans leur réserve de trésorerie pour investir.

Dans ces deux premiers cas, UIMMInvest PMI facilite l’accès à des financements non conventionnels – les prêts participatifs – qui permettent aux entreprises de renforcer leurs capitaux stables par des quasi fonds propres sans rendre nécessaire une entrée au capital de l’entreprise.

Ces prêts participatifs sont distribués par une banque ou par un établissement spécialisé :

- Dans le premier cas, deux fonds de garantie ont été créés :

o « Croissance PMI « ouvert il y a près d’un an et géré par la CMGM (FIM) ;

o et ESSOR PMI lancé ces jours-ci géré par la SOMUDIMEC, établissement initié et porté par les CST du grand Sud Est

- Dans le deuxième cas, le prêt participatif est distribué par un établissement spécialisé : OSEO Financement en Midi-Pyrénées et FINORPA dans la région Nord-Pas-de-Calais.

• 3- Le troisième facteur, c’est dans certains cas, le renforcement nécessaire des fonds propres. Beaucoup de PMI familiales freinent leur développement, hésitant à ouvrir leur capital à de nouveaux investisseurs qui n’ont pas la capacité d’attendre avant de revendre leur participation. Ces PMI forment pourtant le tissu industriel de notre pays, et méritent de conquérir de nouvelles positions en Europe et à l’international.

UIMMInvest PMI répond encore une fois à leurs préoccupations : des fonds d’investissement dits patients concentreront des capitaux disposés à être investis sur la durée d’un cycle industriel qui peut atteindre voir dépasser 10 ans, contre 5 à 8 ans pour les fonds d’investissement classiques.

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