Azulejos

Perdue dans un emploi du temps sans fin et prise en otage par une livebox des plus capricieuses, retourner ici a été une véritable épopée digne d'une héros grec (et c'est peu de le dire).

A l’automne dernier, en manque de lumière et de soleil, je suis allée en chasser ses derniers rayons à Porto avant l’hiver, déçue de n’y trouver qu’une copie plus moite du temps maussade et gris parisien je me suis laissée portée par le dédale d’azur et d’écume dont est fait la ville.Et d’églises en vieilles murailles, de la gare aux petites chapelles de rues, je me suis perdue dans un rêve éveillé nourri aux défilés printemps/été 2011, encore récents à ce moment là, et j’ai trouvé des airs de famille aux robes Rodarte et à la Chapelle das Almas, aux imprimés Preen, au vieux quartier et aux robes pucci et à la gare de Sao BentoPeut être avais je trop visiter les chais où les offres de dégustations de porto sont généreuses ou peut être ma quête de ciel bleu a préféré divaguer et suivre un chemin mystérieux parcouru de céramique… toujours est il que j’ai su combler mon manque de bleu en suivant la voie des azulejos.