Benoît Hamon, porte-parole, a dressé hier matin en point presse le bilan des élections cantonales. Constatant la victoire du Parti socialiste et de la gauche il a rapellé que le PS réalise seul près de 35,75% des
suffrages, que le PS et ses alliés réalisent près de 42,15% et que la gauche dans son ensemble approche les 50%, dans un contexte de forte abstention.
«Nous connaissons aujourd’hui en France, pour ces élections intermédiaires, une abstention structurelle», «c’est un sujet de
réflexion, d’interrogation et une invitation à l’engagement pour les mois et les années à venir» a-t-il indiqué.
Satisfaction
Benoît Hamon a exprimé la satisfaction des socialistes de remporter plusieurs départements : les Pyrénées-Atlantiques,
Mayotte, le Jura. «Nous avons également des espoirs dans la Loire et la Savoie» a-t-il indiqué. Il a constaté que là où l’UMP perd 105 sièges, les socialistes passent donc le cap des 60
départements.
Sanction du pouvoir actuel
«C’est bien le pouvoir actuel qui a été sanctionné» a-t-il souligné, «personne n’en doute». Précisant que celui-ci «a déserté
le terrain de l’action et déserté les problèmes concrets des Français».
Un vote pour la gauche «exigeant»
Benoît Hamon a développé le caractère «exigeant» du vote pour la gauche, qui «nous invite tout d’abord à l’unité», «mais
aussi à la détermination dans la volonté de modifier la réalité de la France et la vie quotidienne des Français».
Le projet
Le porte-parole a par ailleurs insisté sur la nécessité de montrer qu’il n’y a pas de fatalités, «il n’y a pas qu’une seule
politique possible. Il y en a plusieurs sur tous les sujets. Nous illustrerons ces différences, à partir du 5 avril et pendant le mois qui suit, tout au long du débat sur le projet» a-t-il
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