Fines,elles témoignent la douceur,
Jointes,le recueillement,
Ouvertes suppliant leurs bras de se tendre,
Toute la bonté de l'âme s'y révèle,
Quand caleuses elles se dévoilent,
Toute une vie de dur labeur peut s'y lire,
Mais la colère venue,
Elles replient alors leurs précieux doigts,
Pour former le poing vengeur,
Là n'est pourtant leur grandeur,
Elles sont les agents du noble toucher,
Merveilleux sens qui offre ses caresses,
Au corps aimant de l'amant,
Retenant comme la plus belle preuve,
Ces autres mains,
A jamais enlacées.