Le test de Homefront. Il faut bien admettre qu'il n'y a pas grand-chose d'autre à dire au sujet du dernier-né de Kaos Studio.
J'admets sans problème que Homefront démarre de fort. Par le début d'une intro mêlant images réelles et montages de synthèse, vous assistez à la réunification des deux Corée par Kim-Jong-un, fils de l'actuel dictateur Kim-Jong-il. S'ensuit une escalade d'évènements voyant la réplublique de Corée prendre progressivement le contrôle de l'Asie alors que les Etats-Unis s'affaiblissent, causé par la hausse du cours du pétrole. Et au final, c'est l'invasion et l'occupation. Après cette petite cinématique d'intro, le jeu vous plonge dans l'horreur, celle vécue par un pilote à bord d'un bus de l'armée coréenne en route pour un camp. Sur le trottoir vous avez droit à quelques tranches de mort, des exécutions sommaires en pagaille dont celle d'un couple sous le nez de leur enfant. C'est vrai, ça fait froid dans le dos. Malheureusement, cette intro brillante sur les horreurs de la guerre ne donne pas la qualité du jeu à venir ainsi que le reste du scénario, même si ce dernier réserve quelques scènes relativement efficaces mais c’est tout. Sans parler de, l'ambiance sombre du jeu.
La séquence d'infiltration de l'IA ennemie est simplement
débranchée.
Même nul, Homefront retombe vite dans les habituels stéréotypes du genre et passe complètement à côté de l'originalité. Et pas seulement du point de vue narratif, mais aussi dans ses mécaniques. Ce jeu a tout du FPS militaire scripté. Du réchauffer et réchauffer ,habillé par des scripts qu'on voit venir à des kilomètres. Tous les poncifs sont là, le mitraillage à bord d'un 4*4 , la séance de snipe en haut d'un clocher, la scène d'infiltration (parfaitement ridicule soit-dit en passant), le petit coup de bullet time après l'ouverture d'une porte ou le "attention ça va faire boum et ce véhicule blindé armé de roquettes auquel on indique régulièrement des cibles à l'aide d'un viseur, pourrait nous réveiller à la rigueur, mais même pas.
Vous perdez régulièrement le contrôle de
Goliath.
le vrai problème ou souci, c'est que ce manque flagrant d'inspiration. Les scripts sont complètements mal fichus . une simple ouverture de porte et vous prenez a chaque fois une balle que vos équipiers ou vous ouvre cette porte. Et si vous comptez passer devant eux au moment de franchir un passage, n'y pensez même pas, si le script dit que vous passerez le troisième, vous passerez le troisième. Et vos équipiers, parlons-en de cette bande de manches qui prennent un malin plaisir à vous bloquer le passage. Et non vous ne rêver pas en 2011 on pourrait croire que c' est terminé des IA qui s'obstinent à vous boucher la ligne de tir, je vous prouve le contraire, c'est le bien le script qui a décidé que nul et andouille vont se mettre à couvert à cet endroit et qu'ils tireront à ce moment précis. D'ailleurs, c'est une bonne chose, car lorsque c'est l'IA qui choisit quand et où tirer, le spectacle est assez désolant, tirant à droite quand l'ennemi est à gauche pendant que l’autre andouille tourne carrément le dos à tout le monde. L'IA ennemie compense en se montrant intraitable, tirant à vue et vous délogeant à coups de grenades si vous ne vous montrez pas assez mobile. Un bon point. Peut être !!!
la durée de vie de la campagne solo est de 4h à 5 heures de jeu à peine .Et le multi-joueurs alors , s’est pareille , cruelle déception. !!! Homefront ne dispose que de 7 cartes pour deux modes de jeu, le premier étant un bête deathmatch, le second un mode domination de zones offrant quelques options tactiques.
L’ habillage graphique des personnages, une sorte de cache-misère un moteur 3D qui à 4 ans d'âge, avec bugs de collisions, des chutes de framerate,.
Je reconnais tout de même un très bon point à Homefront : son design et sa réalisations artistique qui transparaissent lors de certaines scènes en solo. Je suis d'autant plus frustré du coup. Car je pense que ce jeu Homefront aurait sans doute peu se faire un belle avenir parmi les FPS, mais là, c'est plus que raté.
Dommage ma note est sans appel 09/20