Magazine Humeur

Tsunami figue-mi raisin pour les baleines

Publié le 30 mars 2011 par Taomugaia

whaling_town_japan

De la même façon que l'ouragan (de toilette) Klaus qui avait touché le Sud-Ouest de la France avait grandement bénéficié aux palombes en jetant à terre les cabanes pourries des paloumayres d'alors, le tsunami qui a frappé le Japon profite aux baleines. Certes, c'est un effet indirect, collatéral dirait une fillette libyenne (t'as remarqué le nombre incroyable de journaux, d'experts à la noix, de sites spécialisés, qui écrivent Lybie et non Libye ?) exposée à l'uranium appauvri des bombes intelligentes lancées par les forces de l'Otan, mais en l'espèce, c'est plutôt bon à prendre.

Qu'on se le dise, quand on prend la tête à Gaïa, elle répond méchant.
Gaïa a un systéme homéostatique qui pardonne beaucoup d'écarts par rapport à son état d'équilibre mais quand sapiens commence à la gonfler avec ses pollutions, son réchauffement climatique, sa détérioration irréversible des écosystémes, elle réagit. Et c'est à l'échelle du désastre souvent, de la catastrophe parfois.

Au Japon donc, à Ayukawa précisément, l'entreprise de Minoru Ito a sombré avec l'arrivée du tsunami.
Tous ses bateaux et les stocks ont été perdus.Il a licencié ses 28 employés.
Ses stocks de quoi, demanderas-tu ? Dans la mesure où Minoru Ito avait des bateaux de pêche à la baleine, il a ainsi perdu les stocks de barbaque de ce charmant animal.
Et la saison de pêche qui devait démarrer en avril est carbonisée.
En effet, la ville d'Ayukawa vit par et pour la chasse à la baleine.

Je devine ton incompréhension; tu vas me dire que la chasse commerciale à la baleine est interdite par la Commission baleinière internationale, donc que ce monsieur Minoru Ito agissait en toute illégalité et qu'en résumé, c'est bien fait pour sa gueule. 
Je t'explique : au bal des faux-culs, la CBI est première danseuse. Elle autorise la chasse à la baleine sous couvert de recherches scientifiques.
Les stocks de viande emportés à jamais par les vagues du tsunami ne devaient de toute façon jamais arriver dans les assiettes des consommateurs japonais.
Ou pas.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Taomugaia 1219 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines