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Grande PRÉMATURITÉ: Quel devenir pour les enfants et leur famille ? – Inserm

Publié le 31 mars 2011 par Santelog @santelog

Grande PRÉMATURITÉ: Quel devenir pour les enfants et leur famille ? – InsermDéveloppement neurologique, de la flore intestinale ou encore marqueurs biologiques de complications en relation avec la prématurité, il s'agit de mieux connaître le devenir des 10.000 enfants grands prématurés et prématurés modérés, qui naissent chaque année en France. C'est l'objectif de cette grande étude nationale lancée dès le 28 mars par une équipe de l'Inserm et de l'Université Pierre et Marie Curie (UPMC) avec les équipes médicales et de recherche de 26 régions françaises. Un suivi de 4.000 enfants, de la grossesse à l'âge de 11-12 ans, permettra l'amélioration des connaissances sur les facteurs qui influencent la santé, la croissance et le développement de ces enfants.


Chaque année en France, plus de 10.000 enfants naissent grands prématurés, c'est-à-dire entre 22 et 32 semaines après le début de la grossesse. L'étude Epipage 2 (étude épidémiologique sur les petits âges gestationnels) permettra de recueillir des informations sur la grossesse, l'accouchement et la prise en charge immédiate des enfants nés avant la fin du 7ème mois de grossesse ou au début du 8ème mois. Cette étude doit apporter une aide précieuse aux équipes médicales pour la prise en charge et le suivi des enfants et permettra une meilleure information des familles.


Grande PRÉMATURITÉ: Quel devenir pour les enfants et leur famille ? – Inserm
L'Objectif, “Mieux connaître le devenir des enfants grands prématurés et de leurs familles”.


-Evaluer les effets de l'organisation des soins et des pratiques médicales sur la santé et le développement des enfants prématurés.


-Evaluer les besoins de prise en charge spécifiques pendant l'enfance.


-Mieux connaître les parcours des familles et les questions éthiques posées par la prise en charge des enfants extrêmement prématurés au moment de la naissance et en soins intensifs.


-Améliorer les connaissances sur les causes et les conséquences de la prématurité.


Deux vagues sont prévues, la première couvrant 7 régions (Alsace, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Limousin, Bourgogne et Guyane) dès le lundi 28 mars et une seconde couvrant les 19 autres région à compter du 2 mai.


L'étude précédente Epipage, menée sur l'ensemble des enfants nés en 1997 grands prématurés dans 9 régions de France, avait montré qu'en dépit des progrès accomplis, la mortalité et la morbidité néonatales restaient élevées et les handicaps fréquents. Près de 40% des grands prématurés présentaient un trouble moteur ou sensoriel ou un retard intellectuel à 5 ans, soit 4 fois plus que les enfants nés à terme. Depuis 1997, la situation a changé, les enfants prématurés sont plus nombreux, leur survie s'est améliorée et les pratiques en obstétrique et en néonatologie ont évolué. Il est donc indispensable de savoir ce que ces enfants deviennent au-delà des premières semaines de vie.


L'étude permettra de suivre plus de 4.000 enfants prématurés jusqu'à l'âge de 11-12 ans avec un groupe témoin de 1.000 enfants nés à terme, constitué à partir de la cohorte Elfe (Etude Longitudinale Française depuis l'Enfance) qui débute au même moment en 2011. A la naissance, des informations sur la grossesse, l'accouchement et la prise en charge immédiate de l'enfant seront collectées en maternité, et des prélèvements biologiques seront pratiqués. A l'issue de l'hospitalisation, un bilan complet de la prise en charge et des complications présentées en service de néonatologie sera dressé. C'est également en néonatologie que des informations seront recueillies auprès des familles par entretien et auto-questionnaire. Les étapes de suivi se situent aux âges de 1, 2, 5 et 8 ans, puis à 11-12 ans, une fois les enfants entrés au collège.


Des travaux qui pourraient déboucher sur de nouvelles pistes de prévention, réalisés en partenariat avec la Société Française de Néonatologie (SFN); la Société Française de Médecine Périnatale (SFMP), le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), la Société Francophone d'Imagerie Pédiatrique et Prénatale (SFIPP), le Groupe d'Etude en Néonatologie d'Ile-de-France (GEN-IF), la Fédération Française des Réseaux de Santé en Périnatalité (FFRSP) et la Fondation PremUp, une fondation de coopération scientifique sur la grossesse et la prématurité. 


Source: Inserm Devenir à 5 ans des anciens grands prématurés


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