Le Syndicat français des Ostéopathes (SFDO), conscient de la difficulté pour les étudiants de faire leur choix parmi les nombreuses écoles fait le point sur la formation à l’ostéopathie
Un objectif : alerter les étudiants sur la réalité des niveaux de formation et des conditions d’exercice après le diplôme.
50 écoles d’ostéopathie, 10 seulement d’excellence
En 2007, les conditions réglementaires de formation à l’ostéopathie ont été établies par décret. Plus de 50 écoles ont été agréées en France, soit l’équivalent du total des établissements de formation dans le reste de l’Europe.
Ces centres offrent des niveaux de formation très hétérogènes. En atteste, l’arrêté du 25 janvier 2011 qui a attribué une certification RNCP[1] de niveau I à seulement 10 écoles d’ostéopathie (formation équivalente au Master 2).
Attention aux désillusions
En 2011, la profession compte près de 14 500 ostéopathes en France (contre moins de 10 000 en 2008) exerçant à titre exclusif ou en parallèle d’une autre profession de santé. À chaque fin d’année scolaire, autour de 2 500 nouveaux ostéopathes sont diplômés.
Le nombre de praticiens augmentant plus que la demande, les professionnels les plus jeunes et les moins expérimentés rencontrent aujourd’hui des difficultés économiques. Certains secteurs sont déjà saturés.
Il est donc important pour le SFDO de rappeler que cette profession doit être choisie par vocation et non pour le confort financier que peuvent représenter certaines professions de santé.
[1] Répertoire National de Certification Professionnelle