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[TEST] BulletStorm

Publié le 31 mars 2011 par Volt
Here we go !

Il est inévitable aujourd’hui d’assimiler le studio de développement d’Epic Game à la terrifiante saga des Gears of War. Au point même d’en oublier que la boite a fait d’autre jeu avant cela. Si si je vous jure ! Notamment, un dénommé «Unreal» qui fait certainement parti des références dans le genre du FPS. Imaginez vous donc le contexte, nous sommes en plein E3 2010, le public jubile en attendant l’arrivée du troisième et «dernier» épisode de GOW et voici que durant la conférence Microsoft, on nous présente BulletStorm. Développé en duo avec la team de People Can Fly, il s’agit ici d’un jeu de tir à la première personne clairement bourrin faisant honneur à ses prédécesseurs. L’équipe nous prend donc à contre pied en faisant un retour au source histoire de montrer qu’ils ont d’autre corde à leur arc. Cela est il réussi ?

Histoire :

Tout débute à bord d’un vaisseau pirate, vous y incarnez le capitaine Grayson Hunt, une forte tête ayant tendance à forcer un peu trop sur la bouteille. Tout ce se passait tranquillement quand une situation inattendue les oblige à atterrir sur une planète que l’on pourrait qualifier de plutôt hostile. Effectivement, cannibale et autre mutant plus répugnant les uns que les autres seront ici leur pain quotidien et leur objectif sera on ne peut plus simple «Se barrer !». Complètement déjanté le jeu met tout de suite le ton en nous embarquant dans un scénario relativement simple ou les phases de shoot s’enchaînent à vitesse grand V et les uniques cinématiques sont des moments pour se marrer un bon coup avant de repartir au combat.

[TEST] BulletStorm
[TEST] BulletStorm

Survivre… mais avec classe :

Si dans BulletStorm le scénario joue un rôle non négligeable, le gameplay est sans aucun doute ici fondamental. Comme je vous le disais il s’agit d’un FPS et rare sont ceux qui ont survécu en voulant jouer dans la cour des Call of Duty et autre KillZone, et l’équipe le sait très bien. C’est en cela que l’aspect complètement fou du titre joue son rôle parfaitement. C’est à la manière d’un bon vieux Duke Nukem qu’il détruit toute les règles du jeu de shoot lourdingue et répétitif. Oubliez les duels de couteaux entre Spetsnaz et Marines, ici on règle les combats au corps à corps à bon vieux coup de pied.

En effet, le jeu veut que l’on élimine nos ennemis avec style en jouant avec l’environnement et nos talents de tireur. Tuer notre ennemi en l’envoyant dans un cactus, en le canardant dans les boules ou dans son derrière sont certains des kills possibles à faire. Pour cela un arsenal d’armes en tout genre vous permettront de réaliser vos rêves les plus fous avec classe. Un fusil à pompe à quatre canons, un lance grenade et même un sniper à balle télécommandé. Mais l’élément qui vous procurera certainement le plus de plaisir sera sans aucun doute le lasso technologique capable de tracter des objets mais aussi vos adversaires. Un système de bullet time permettra ainsi de prendre le temps de viser avec précision vos ennemis.

[TEST] BulletStorm
[TEST] BulletStorm
Du côté du multi…

Avec un mode solo déjà conséquent vous pourrez rajouter à cela un mode multijoueur tout simplement jouissif. Jouable jusqu’à 4 en ligne ce mode reprend l’idée du mode solo en nous faisant venir par vague successives des ennemis tous plus méchants les uns que les autres et votre objectif sera ici d’atteindre un quota de points que vous obtiendrez en tuant vos ennemis avec beuoooté. L’aspect intéressant ici est la possibilité d’éliminer vos adversaires en coopération, augmentant ainsi les divers combos possibles. L’autre mode plus classique est le mode «Echo», proposant au gamer d’améliorer leurs performances sur des maps déjà joués au cours du mode solo et de les comparer avec leurs amis au moyen de l’internet moderne. De quoi augmenter une fois de plus la durée de vie du titre.

[TEST] BulletStorm
[TEST] BulletStorm

Réalisation :

Le titre d’Epic Games n’a pas à se rougir de ce côté là puisque sa réalisation reste à la mesure de tout ce qu’on à parlé auparavant à savoir «génial». Effectivement, que ce soit au niveau de sa bande son collent parfaitement au thème du jeu on retiendra en particulier les acteurs qui ont prêté leurs voix pour le titres qui sont absolument renversantes. Allant dans l’excès de manière totalement volontaires, on rit toute les cinq secondes pour chaque joutes verbales laché par notre capitaine alcoolo.

Ses graphismes utilisant le moteur d’Epic sont quand à eux dans l’ensemble de plutôt bonne factures. Les environnements sont jolies et reste assez variées. On découvre en même temps que notre héros les différents coins de la planètes abandonnés. Pour terminer comme je vous le disait auparavant la durée de vie tout à fait correcte de son mode solo et la possibilité de jouer en ligne rajoute une replay value au jeu quasi infini.

Conclusion :

Que peut on retenir de ce titre ? Qu’il s’agit pour ma part d’un des GRAND FPS de cette année 2011. Son humour décalé et son gameplay jouissif lui donne un cachet original le mettant dans une catégorie véritablement à part. Une fraîcheur apaisante parmi la horde de jeu de shoot tous quasi identique. Je vous le conseille donc vivement pour tout amateur de shoot totalement barré.


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