vendredi 1er avril : LE MONDE CHANGE !

Trois mois se sont écoulés depuis la célébration du Nouvel An 2011, déjà ! Plusieurs évènements de taille ont bouleversé notre planète. Parmi eux, l’ensemble des révolutions en Afrique à l’iniative des peuples désireux de démocratie. L’année 2011 sera t-elle au continent africain ce que 1789 fut à la France ? Le peuple tunisien a été le premier à faire chuter le régime de Ben Ali le 14 janvier (révolution du Jasmin) après 24 ans de règne. Moins d’un mois plus tard, le 11 février, ce sont les Egyptiens qui ont mis « out » leur président Moubarak au pouvoir depuis 1981 (révolution du Papyrus). Actuellement, c’est la Syrie qui est en proie à des mouvements de contestation populaires. Le peuple Syrien aura-t-il la peau de Bachar El Assad ? Quant à la situation en Lybie, les jours du colonel Kadhafi semblent compter. Avec l’appui des forces de l’OTAN, la France en première ligne, les Lybiens devraient basculer vers un quotidien meilleur. Enfin, je ne serais pas complet si je n’évoquais pas la guerre civile en Côte d’Ivoire : aujourd’hui, deux présidents se partagent le pouvoir : Gbagbo et Ouattara. C’est sûr, dans quelques mois, l’Afrique aura changé.

Autre fait marquant : le séisme au Japon le 11 mars dernier. Bien plus qu’un tremblement de terre, la secousse a provoqué un véritable tsunami et une catastrophe nucléaire. Rien que ça ! Trois semaines après le drame, on parle de 10.000 morts et 17500 disparus. Tous les regards sont aujourd’hui tournés vers les centrales de Fukushima où des fuites de radioactivité ont été détectées. En conséquence du nuage passé au dessus de la France la semaine dernière, le débat autour du nucléaire dans le Monde a été relancé. Bien que légitime, ce débat n’a jusqu’alors apporté aucune réponse par ses détracteurs : quelle alternative à l’énergie nucléaire ? Personnellement, je pense que l’on peut réduire progressivement la production d’électricité dans les 30 prochaines années : la technologie « LED », le photovoltaïque et l’éolien sont là pour nous y aider. Il faudra aussi repenser nos modes de déplacement, notre façon de consommer et de travailler. Mais l’effort doit être partagé par tous et l’intervention de l’Etat sera inéluctable. L’énergie est notre avenir, économisons la ! Quel beau slogan.