C’est vers l’âge de dix-neuf ans que je fus appelé là-haut pour la seconde fois et il n’y rien de pire que de mourir avec une envie de faire caca. (Allons droit au but et employons les mots simples, car étron ne fait pas partie de mon vocabulaire et déféquer me semble approximatif me concernant.) Moment très difficile (et douloureux), car je fus réellement partagé entre le fait de courir dans la direction des toilettes ou bien me laisser mourir (et tomber) au beau milieu du salon où trainaient Stéphane, le chevalet d’Antoine et quelques poufs qui semblaient prêts à amortir ma chute. Ironie du sort ? Stéphane se mit à gratter sa litière comme pour me narguer au moment où je m'écroulai sur les coussins moelleux servant de prie-Dieu à mon père lorsqu'il travaille ses cadrages et perspectives au crayon de papier.