« 20 à 30 000 personnes - essentiellement des femmes et des enfants - s’entassent dans un périmètre réduit, sans abris. Les vivres disponibles seront rapidement insuffisants. La densité de la population est telle que la moindre infection se propagerait comme une trainée de poudre. Dans ces conditions un accès à l’eau potable, à la propreté et à l’hygiène est crucial » témoigne François Danel
Le Père Cyprien, responsable de la mission catholique où sont refugiés les déplacés lance un appel à l’aide : « C’est un désastre humanitaire ! On a fait de notre mieux jusque là mais nous ne somme pas des experts, il faut que les humanitaires nous aident immédiatement. »
Dès ce constat, ACF a décidé de renforcer fortement ses équipes en Côte d’Ivoire. A Duékué, une équipe est mobilisée pour améliorer l’accès à l’eau, initier des campagnes de nettoyage et d’hygiène et participera à la mise en place d’un nouveau site d’accueil adapté.
Les risques d’exactions perdurent notamment pour des milliers de familles qui seraient cachées en brousse craignant pour leurs vies. C’est pourquoi la présence de personnel humanitaire est doublement vitale. « Je n’ai jamais vu une telle concentration de personnes déplacées, dénuées de tout moyen et apeurées » témoigne François Danel.
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Présente depuis 2002 dans le pays, ACF met en place des programmes de nutrition et d’eau et assainissement auprès des familles déplacées ou réfugiées à l’Ouest du pays et à la frontière libérienne, ainsi qu’à Abidjan suite à l’épidémie de cholera.